lundi, mai 03, 2010

Histoire secrète du Québec

Une image qui vaut mille mots: Lord Durham en costume maçonnique


(dernière mise à jour: 12 mai 2010)

1759, capitulation de Québec dans des circonstances louches, alors que trois armées françaises presque intactes sont resté en plan. Autre fait louche: Montcalm et Wolfe auraient appartenus à la franc-maçonnerie...(1)

Aussitôt après, des loges militaires anglaises commencent à initier parmis les "occupés", vieille tactique coloniale qui se répète partout ailleur dans l'empire britannique...et qui se pratique encore par les "alliés" présentement en Iraq et en Afghanistan...

1764, Dès le premier numéro du premier journal The Quebec Gazette/La Gazette de Québec, une annonce attire l'attention. Le 21 juin 1764, on invite les lecteurs à participer à la fête maçonnique de la Saint-Jean d'été. Pour 5 shillings, on peut se procurer des tickets chez le Frère Prentice.
C'est ainsi que la Merchant's Lodge «recrute» alors des membres. On sait l'importance que prend la franc-maçonnerie au Québec dès les lendemains de Conquête et le rôle qu'y joueront bientôt les Canadiens. (2)

1771, le supérieur des Sulpiciens et seigneur de Montréal, Étienne Montgolfier, révèle la présence à Montréal d'un important groupe de francs-maçons francophones :
"Nous avons un grand nombre de Francs-maçons dans cette ville. Il y en avait quelques-uns, mais en petit nombre et cachés, sous le gouvernement français. Plusieurs de nos négociants ayant passé en France au temps de la révolution [c'est-à-dire au lendemain de la Conquête] pour y arranger leurs affaires, s'y s'ont laissé séduire. La liberté du gouvernement présent leur laisse celle de se manifester; et plusieurs ne craignent pas de le faire". (3)

1763-1791, Deux loges de francs-maçons francophones se distingent: la loge St Peter's No 4, composée d'anglophones et de membres de la noblesse francophone. Cette loge sera par sa composition plutôt conservatrice au plan politique. La seconde loge est celle des Frères
du Canada dont les membres proviennent de la bourgeoisie. Les frères du Canada souscrivent aux buts que poursuivent, à l'époque, les esprits démocrates mais sans avoir jamais remis en cause le lien colonial. Ils annoncent le mouvement des patriotes puis celui des réformistes des débuts de l'Union. Comme quoi les origines du gouvernement responsable sont lointaines. Ainsi ont-ils soutenu ce que le siècle a apporté d'essentiel sur le plan politique. (4)

Un des membre de cette loge des "Frères du Canada" fut Pierre-Louis Panet, député au premier parlement de 1792.
Il préconisa l'abandon de la langue française.
Il en fut récompensé en 1795 par sa nomination au poste de Juge de la Cour du Banc du Roi a Montréal. Une rue porte toujours son nom à Montréal...(5)

1812: Conséquence du nombre grandissant de francophones dans la franc-maçonnerie, le médecin et député Claude Dénéchau est nommé Grand Maître provincial.
Or les anglais fulminent et les Molson, Mcgill et autres riches anglophones se retranchent dans la loge St-Paul (loge qui existe toujours et qui demeure encore directement dépendante de la Grande Loge d'Angleterre). Dans la même veine, les francs-maçons montréalais se séparent de la Grande Loge provinciale. Minoritaires au Bas-Canada, les anglais craignent la perte de pouvoir, et ce bien que Dénéchau fut leur allié et un adversaire du parti Patriote.

Les membres de la loge St-Paul contrôlaient aussi la magistrature et le conseil législatif, une assemblée non-élue qui avait à l'époque le dernier mot en matière de lois.
Parallèlement, la société Saint-Jean Baptiste voit le jour. Cette société était à l'origine maçonnique, politique et révolutionaire.(6)
Louis-Joseph Papineau aurait été initié en France (7). Outre sa signature maçonnique, il entretenait aussi une corespondance avec le GODF(8) (selon le musée du Grand Orient). Ludger Duvernay était lui-aussi un FM et les Patriotes de 1837-39 étaient membres de la société secrète des Frères Chasseurs. (9)

Après le coup d'état de 1837/39 contre le Parti Patriote (et non rébéllion car ce sont les anglais de la loge Doric qui ont tiré les premiers), l'église décide d'investir la SSJB pour en évacuer tout l'aspect maçonnique et révolutionaire. On en profite aussi pour faire de la St-Jean un fête religieuse, ce qu'elle n'avait jamais été auparavant.

Après cet épisode, Londres envoit au Québec John George Lambton (lord Durham) qui était alors le Grand Maître de la Grande Loge d'Angleterre (10). Il propose un système de collaboration en donnant des postes avantageux à ceux qui "crient le plus fort" pour acheter ainsi leur collaboration au "système". C'est le principe de la "petite loterie" coloniale... (11).

Avec la Confédération est proposée la création de loges provinciales relevant d'une grande loge fédérale. C'est la structure qui prévaut encore aujourd'hui. Faut-il préciser que la maçonnerie s'est toujours adaptée aux transformation des structures politiques et au redécoupage des états?

L'Institut Canadien fut fondé en 1844. La plupart des membres faisaient partie de la loge maçonnique Odd Fellows (12). Le rite maçonnique présidait à l'initiation des recrues de l'Institut. Les plus notables politiciens de l'époque en faisaient partie: A.A Dorion, Éric Dorion, Joseph Doutre, Rodolphe Laflamme (membre de la loge Jacques-Cartier de Montréal) et Wildfrid Laurier.

Cet institut canadien donnera ensuite naissance à une importante loge francophone, soit "La loge des Coeurs-Unis #45" en 1870. Les premières assemblées de "Coeurs-Unis" eurent même lieux dans les locaux de l'institut canadien. L'allumage des feux de cette loge avoisine la date de création de la confédération canadienne. Probablement que l'on sentait le besoin de disposer d'un réservoir de sujets loyaux à Sa Majesté, en effet, le symbolisme du nom de la loge se réfère aux coeurs français et anglais que l'on souhaitait voir "unis" sous le chapeau de la franc-maçonnerie(13).

Par exemple, nous savons que le premier ministre du Québec en 1873, Gédéon OUIMET (14), était aussi vénérable maître des "Coeurs-Unis". Fait assez remarquable compte tenu qu'il était un conservateur et un ultra-montain et donc un allié de Mgr Bourget, ennemi farouche de la franc-maçonnerie...

Cette loge "Coeurs-Unis" (qui existe toujours) donnera ensuite naissance en 1896 à la Loge L'Émancipation, rattachée au GODF. Les fondateurs de l'Émancipation veulent quitter la Grande Loge du Québec pour des raisons qui tiennent à "l'insuffisance du travail vraiment maçonnique" lors des tenues et surtout à "l'absence totale d'influence morale de la maçonnerie anglaise" sur la population canadienne-française. Telles sont du moins les raisons avancées dans la requête adressée au Grand Orient en mai 1896. (15) Cette loge comptait parmis ses membres plusieurs personnalités importantes, dont le directeur du quotidien La Patrie et ancien maire de Montréal, Honoré Beaugrand, Godfroy Langlois député libéral et fondateur du journal Le Pays , Gustave Francq, figure marquante du syndicalisme, precurseur de la FTQ et membre notable du parti libéral. Nommé haut fonctionnaire de l'État québécois par les gouvernements libéraux de Taschereau et de Godbout entre 1923 et 1944 , Francq s'opposera à Duplessis de 1937 à 1939. Un autre membre important fut T-D Bouchard: plusieurs fois ministre, sénateur libéral, orateur de l'Assemblée législative, chef de l'Opposition officielle de 1936 à 1939 et premier président d'Hydro-Québec. (16)

Suite aux pressions religieuses de l'époque, l'Émancipation cessa ses activités vers 1910 pour ensuite changer son nom pour "Force et Courage". T-D. Bouchard sera aussi membre de cette loge.

En 1935, suite à l'élection des libéraux de Mackenzie-King à Ottawa, on demandera à T-D Bouchard de négocier la repise des échanges commerciaux avec l'Union Soviétique. En ce qui concerne les relations commerciales, seul le gouvernement fédéral à le droit de transiger avec la Russie. Or Bouchard est un ministre du gouvernement provincial, qui n'a aucun droit de s'occuper de relations extérieures. Il faut savoir que la reprise des relations franco-russes n'a pu être faite, à cette époque, que par l'intermédiare de la franc-maçonnerie; six loges affiliées au Grand-Orient de France furent fondées en Russie et c'est par l'entremise de ces loges que Litvinoff put conclure son pacte avec la France. Voilà donc la vraie raison pourquoi Ottawa a mandaté T-D Bouchard, soit le matricule #38 de la loge l'Émancipation pour ces négociations.(17)

1936, l'affaire Tardif: à l'occasion des funérailles d'un certain Joseph Tardif, simple conducteur de locomotive au Canadien National mais soutout un franc-maçon à la loge Dénechau, le journal The Gazette dévoile que trois ministres ont envoyés des télégrammes de condoléances; soit T-D Bouchard (ministre provincial du commerce), Hector Authier (ministre de la colonisation) et Hector Laferté (président du conseil législatif)...(18)

1939, suite au pacte Molotov–Ribbentrop, l'Union Soviétique devient l'allié de l'Allemagne nazie et donc l'ennemie de l'Angleterre. S'agit-il aussi de la vraie raison de la mise en sommeil définitive la même année de la loge Force et Courage, étant donné les liens du Grand Orient avec la Russie?

Retournons un moment en arrière, selon les recherches de J-Z Léon Patenaude, une loge Papineau #34 aurait aussi été active et l'un de ses officiers était le docteur Gaston Maillet, ancien membre des loges émancipation et force et courage (9). La petite fille du Dr. Maillet, la romancière Andrée Maillet a quant à elle été membre en 1943 de la loge des frères chasseurs avec Pierre Elliot Trudeau...Cette loge des frères chasseurs fut aussi à l'origine de la création de la Ligue pour la Défense du Canada, du Bloc Populaire et de son journal (19).

En 1926, l'ordre de Jacques Cartier voit le jour. Mieux connue sous le nom de "Patente", elle aurait été fondée par un franc-maçon (20) selon le chef maçonnique J-Z Léon Patenaude qui était lui-même un des membres les plus en vu de cet ordre (21). Le but avoué de cette société secrète était de défendre les intérêts des francophones catholiques notamment dans la fonction publique fédérale qui était alors dominée par des orangistes anti-francophones. Cependant, 40 ans plus tard, lors de l'annonce de la dissolution de L'OJC, la brochure Serviam de juillet/août 1966 écrira:

"Les grands chefs de L'OJC ont, pendant des années exploité la crédulité de leur "initiés" sous prétexte de combattre les ennemis des canadiens français catholiques. Tout ce qu'ils ont produit, au point de vue pratique, c'est un recul des canadiens français, un long retard, mais par contre une ascension du ces grands chefs vers de hauts postes et de plantureux fromages qui font leur fortune et leur ont été donnés par l'"ennemi".
Après avoir obtenu ce qu'ils désiraient,---l'argent, la gloire et une puissance devenue éphémère---ces grands chefs de l'OJC ont dissous l'Ordre; laissant en plan, gros Jean comme par-devant, leurs naïves victimes. On parle du réveiller l'Ordre. Sera-ce pour engraisser encore les grands chefs tombés dans la nullité?"


Les membres de la Patente venaient de tous les milieux et de toutes les classes de la société canadienne-française, plusieurs appartenaient à des partis politiques comme l'Union nationale, le Bloc populaire, le Crédit social ou à l'Action libérale nationale. L'Ordre était d'une neutralité politique absolue, et apolitique sur le choix de ses membres d'appartenir ou non à une formation politique. C'est ainsi que l'on retrouvera dans les années 40, plusieurs hommes politiques du Parti libéral (députés, sénateurs).

L'adoption du fleurdelisé comme drapeau officiel du Québec en 1948 fut aussi l'oeuvre de la Patente.(22) Plusieurs personnages important ont été membres de la patente: Jean Drapeau, maire de Montréal (et plus tard médaillé du GODF), André Laurendeau (qui mena la lutte contre Duplessis au journal Le Devoir en autres), ainsi que Bernard Landry et Jacques Parizeau, tous deux futur PM du Québec...(23)

1943: le sénateur et franc-maçon T.D Bouchard fonde l'Institut Démocratique Canadien. Cet institut fera la promotion active de toutes les idées maçonniques habituelles, comme par exemple le monopole de l'État dans l'éducation et l'interdiction des écoles libres (24). Bref tout ce que l'on a maintenant au Québec. Jean-Charles Harvey était un membre notoire de cet institut démocratique. L'IDC sera le précurseur de L'Institut Canadien des Affaires Publiques, un autre organisme lié à la franc-maçonnerie, puisque administré par J-Z Léon Patenaude comme on le verra plus loin.

1954: Première conférence annuelle de L'Institut canadien des affaires publique. Le nom de Pierre Elliot Trudeau figure sur la liste des conférenciers. Cet organisme jouera un rôle majeur sur l'opinion publique durant les années 1950 et 60 comme l'expliquera plus tard le sociologue Jules Duchastel: "Dans les années cinquante, trois mouvements se combinent pour former la véritable opposition au régime duplessiste : le Refus Global, Cité Libre et l'Institut Canadien des Affaires Publiques. (...) Celui-ci est la contrepartie du Canadian Institute of Public Affairs et s'inscrit dans la descendance de l'Institut Démocratique du sénateur Bouchard. Il est appuyé par le gros des intellectuels, les syndicalistes, tous les libéraux, en somme tous ceux qui s'opposent à Duplessis."(25)

D'ailleur, en 1959 et 1960, L'Institut démocratique canadien participera à deux conférences annuelles de l'Institut Canadien des Affaires Publiques, à Ste-Adèle.(26)

En fait, toute l'opposition à Duplessis était fédérée à l'époque dans un groupe qui se nommait "Le Rassemblement". Le journal "l'Unité Nationale" d'octobre 1956 notera que: "Toute la collection s'était trouvée réunie, à la célébration du deuxième anniversaire de "Vrai". Il y avait là les hautes sommités du régime Drapeau-Desmarais-Plante, du "Devoir", de "Cité Libre", de "La Réforme", de la Moralité, ou Civisme, du Cercle Juif-Français, les commentateurs et questionneurs de Radio-Canada, les chefs socialistes de Québec, les progressistes de la CTCC, les publicistes de la thèse Dion-O'Neill, les catholiques de gauche..."

Il faut noter que de toute cette clique, la plupart finiront soit membres du club ultra-sélect des Bilderberg ou recevront une médaille du Grand Orient de France comme on le verra plus loin.

Il importe ici de souligner ici de rôle majeur qu'a joué le Cercle Juif de langue française, mentionné plus haut, dans l'évolution du nationalisme québécois; d'un nationalisme ethnique et religieux tel qu'il était avant 1960, il évoluera ensuite vers un nationalisme plus civique basé sur la langue comme de nos jours. "Quel sens donner au nationalisme canadien français", se posera le journal La Patrie, le 23 oct. 1955 dans un article parlant du Cercle Juif. Le nationalisme doit il être religieux et rejeter ainsi les francophones non-catholiques, se demandera le journal?

Il faut savoir qu'a peu près toute l'élite québécoise de l'époque donnera des conférences au Cercle Juif...

1955, 12 avril, 3e conférence mondiale de l'Organisation Internationale ouvrière juive du "Bund" à Montréal. Orateurs pour la circonstance: Mme Thérèse Casgrain, cheftaine socialiste de Québec et Claude Jodoin, président du Congrès des Métiers et du Travail du Canada. Cette réunion marquera le début de la laïcisation de nos syndicats catholiques et de leur affiliation au Congrès canadien du travail de même que la tendance lourde de nos syndicats vers des politiques gauchissantes. (27)

1959, le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis, dénonce un complot visant à déchristianiser les écoles du Québec. Il avait même l'intention de faire porter la prochaine campagne électorale sur ce sujet mais sa mort trois mois plus tard mettra fin à ce projet...(28)

1960, élection des libéraux de Jean Lesage. Début de la "Révolution Tranquille" qui réalisera plusieurs des demandes de la loge l'Émancipation de 1896, notamment au niveau de l'enseignement. (29)

1961, rencontre secrète du groupe Bilderberg à St Castin.

1963: Date importante dans l'histoire maçonnique du Québec. En effet, cette année là, J-Z Léon Patenaude se fait initier à la loge "L'Étoile Polaire" du GODF à Paris et fonde aussitôt la Ligue des Droits de l’Homme (maintenant la Ligue des droits et libertés), un paravent maçonnique avec comme membres: Bernard Landry, Pierre-Elliot Trudeau, Henry Morgentaler ainsi que le journaliste, romancier et FM notoire Jean-Charles Harvey (1), (30).

Petite paranthèse: selon l'annuaire Lovell de Montréal, le 3405 Saint-Denis était non seulement le siège social du journal Cité Libre de Pierre Elliot Trudeau mais aussi des édition "Du Jour" propriété du futur médaillé du GODF Jacques Hébert ainsi que d'une longue liste d'organismes administrés par J-Z Léon Patenaude, comme par exemple la Ligue des Droits de l'Homme et l'Institut Canadien des Affaires Publiques que l'on a mentionnés plus haut.(31)

On peut pratiquement dire que le 3405 Saint-Denis était à l'époque le siège social de la "Révolution Tranquille".

La même année verra aussi le jour un autre groupe important qui servira de facade à la franc-maçonnerie: le Mouvement Laïque de langue Française (MLF). J-Z Léon Patenaude sera aussi un des dirigeants de cet organisme et il siegera au comité responsable de la création de l'école neutre.
Décidément, ce franc-maçon était partout...
Le MLF est une filliale de la Ligue Française de l'enseignement, un organe du GODF (32)...

Parlant d'écoles neutres, le co-président de la commission Parent sur l'éducation, Gérard Fillion, directeur du Devoir et grand adversaire de Duplessis, participera en 1970 à une réunion du Bilderberg...

Plusieurs autres acteurs majeurs de la "Révolution Tranquille" furent eux aussi membres du Bilderberg:
Notons, Maurice Sauvé, Jules Léger, frère du cardinal
Paul-Émile Léger, Michel Bélanger, haut fonctionnaire, qui a participé de très près à la Révolution Tranquille au Québec et Pierre E. Trudeau...

Toujours en 1963, le dirigeant de la grande loge du Québec se déclare "très satisfait du climat de détente que le cardinal Léger (membre de L'OJC) et Jean XXIII ont établi à l'égard de la franc-maçonnerie", dans une entrevue accordée au journal La Presse, le 16 novembre 1963.

Pourquoi toute cette activité maçonnique précisément à cette date? L'OCDE produit un rapport cette année là qui sert de base aux "réformes scolaires" qui auront lieu par la suite dans tous les pays industrialisés. Ici, au Québec, cette réforme coïncide avec la création du ministère de l'éducation (33). Il s'agit d'une énorme victoire pour la franc-maçonnerie qui enlève ainsi le contrôle de l'enseignement à l'Église catholique...

1965, L'ordre de Jacques-Cartier cesse officiellement ses activités. Ne reste plus que les Clubs Richelieu, une branche de l'Ordre fondés en 1944 mais qui participeront plus tard au congrès mondial de la Ligue Universelle des francs-maçons, comme on le verra plus loin...

La même année, Jean Lesage PM du Québec, est invité à une réunion secrète du groupe Bilderberg (34).

1967, le cardinal Léger reçoit le prix "famille de l'homme" du B'nai Brith. (35)

Toujours en 67, l'influent banquier David Rockefeller donne un discours à Toronto pour "suggerer" le libre échange entre le Canada et les États-Unis (36). Seul problème, le Canada n'était pas encore souverain à l'époque. Il ne le sera qu'en 1982 suite au rappatriement de la constitution qui était encore à Londres.

Sept mois plus tard, Trudeau annonce son intention de rapatrier la constitution, (37)

Deux mois après l'annonce de Trudeau, René Lévesque fonde le mouvement Souveraineté-Association (38).

1968: réunion du Bilderberg au Québec. Sont présents à la réunion en même temps: Jacques Parizeau, futur premier ministre péquiste du Québec, Trudeau (!) et Claude Ryan, éditeur du Devoir et futur chef du "NON" au référendum de 1980 (!!). On voit bien ici que le PQ n'est qu'un faux parti nationaliste et que le référendum de 1980 n'aura servi que d'un prétexte pour justifier le rappatriement de la constitution avec comme buts ultimes l'abrogation de l'article 93 garantissant l'enseignement religieux d'une part, tout en facilitant le libre échange (mondialisation) d'autre part.

1970, Mgr Irénée Lussier, ancien recteur de l'université de Montréal, lut l'évangile et prononça l'homélie lors d'une rencontre commune des membres de la loge maçonnique des Coeurs Unis qui fêtait ses cent ans et des Chevaliers de Colomb (39)

1971, le PM du Québec Robert Bourassa se rend secrètement à une rencontre du groupe Bilderberg au Vermont.

1973, le clergé québécois forme un Comité composé de francs-maçons et de catholiques qui recommendera de ne pas maintenir l'excommunication envers les francs-maçons "réguliers" de la Grande Loge du Québec. (40) Or, cette déçision est contraire aux nombreuses bulles papales en vigueur depuis 1738 qui condamnent toute appartenance à la franc-maçonnerie régulière ou non. D'ailleur, on verra plus loin que les maçons régulier ou non entretiennent des relations étroites au Québec...

Plus tard ,dans les années 70, plusieurs loges francophones voient le jour, dont la Grande Loge Maçonnique Mixte du Québec fondée par Francis Marais, un ancien vénérable maître de la loge "Coeurs-Unis" #45.
Son intention était de bâtir une franc-maçonnerie mixte et francophone qui ne serait pas dirigée depuis Londres (41). Voici donc une confirmation du rôle véritable des loges de la Grande Loge du Québec...

C'était aussi la même raison qu'avait donné les fondateur de la loge L'Émancipation en 1896...

1974, le grand Orient de France fonde aussi à Montréal la loge Montcalm. Plus tard cette loge organisera en 1985 une remise de médailles maçonnique dont les récipiendaires seront le premier ministre René Lévesque, le maire de Montréal Jean Drapeau, le sénateur Jacques Hébert et Pierre Desmarais II qui fut l'imprimeur du journal d'Hébert(30). La Presse du 9 mai 1985 relatera d'ailleur la rencontre de Lévesque avec le Grand Maître du GODF...

Cependant un schisme avec le GODF aura lieu en 1992 ce qui mènera à la création du Grand Orient du Canada et d'une nouvelle loge "Émancipation" en mémoire à la loge du même nom mentionnée plus haut (42).

Cette loge est maintenant mixte et se réuni au centre maçonnique de Montréal (3722 Notre-Dame ouest). Petite parenthèse: le chef de cette obédience, Hubert Jean Valcke, a aussi été un des dirigeant du Mouvement Laïque Québécois avec J-Z Léon Patenaude à partir de 1977 (43). Patenaude était le responsable des relations publique au MLQ. Le MLQ est un autre paravent maçonnique notoire du GODF au Québec et il est le succésseur du MLF, mentionné plus haut. Les dirigeants du MLQ ont même rencontré le grand maître du Grand Orient de France en 1983 lors d'une visite à Paris(44). Les nombreuses réformes de l'éducation que le Québec a connu ont été téléguidé par ce mouvement laïque québécois en étroite collaboration avec le GODF. La correspondance maçonnique de Patenaude reproduite dans le livre "J-Z Léon Patenaude et l'histoire" démontre bien aussi le rôle joué par le sénateur Jacques Hébert, le MLQ, le GODF et le quotidien La Presse dans le but de torpiller un projet de loi favorable à l'Opus Dei en 1987.

1976: René Lévesque donne un discours devant le Council on Foreign relations de Chicago peu avant son élection.(45)

1976: Création de de la loge "Liberté" à Montréal par des dissidents provenant de la loge Montcalm. Dans une lettre datée du 22 novembre 1978, adressée à un dirigeant maçonnique français, Patenaude décrit la loge Liberté de Montréal comme étant "un groupe fortement politisé composé d'extrémistes indépendantistes très marqués de politique partisane et sourtout anti-anglophone". (46)

À ce stade de l'histoire, il faut savoir que J-Z Léon Patenaude était un ami personnel de Pierre Elliot Trudeau (47) et il était membre du conseil pour l'unité canadienne.

Toujours en 1976, Patenaude fonde L'institut Canadien d'Action Démocratique. Cet organisme se donnait comme but de "développer et d'améliorer les lois". La lutte pour la laïcité au Québec étant donnée en exemple.
Parmis les participants de la réunion du 11 mai 1976 on trouve deux députés du Parti Québécois (dont un futur ministre), un sénateur libéral et un grand journaliste du journal La Presse. Le reste des participants est composé de membres de la loge Montcalm... (48)

1976, Jean-Guy Leboeuf, franc-maçon du 32e degré et vénérable maître de la loge Dénéchau, se présente à la chefferie du parti de l'Union Nationale. Cet homme fut aussi à l'époque chroniqueur au Journal de Montréal. (39)

1978: Congrès mondial de la Ligue Universelle des francs-maçons à Montréal. D'après la liste des participants, (dont le congrès avait lieu dans les locaux du Club Canadien), on retrouve parmis les noms, en plus des membres de la loge Montcalm des dirigeants de loges francophones de la Grande Loge du Québec, de la Société St-Jean Baptiste, du club Rotary, du Club Richelieu, de la Grande Loge du Canada en Ontario ainsi qu'un éminent prêtre catholique du Québec... (49)

1981, le cardinal Léger reçoit un prix du club Rotary, un club pourtant condamné par l'Église. (50)
Toujours en 1981, immédiatement après l'échec du référendum sur la "souveraineté" du Québec, le MLQ Comparait devant la Commission permanente de la présidence du conseil et de la constitution de l’Assemblée nationale relative au projet de résolution du gouvernement fédéral concernant l’abrogation de l’article 93 de l’acte constitutionnel de 1867 qui garantissait l'enseignement religieux.(51)

1982, rappatriement de la constitution. Le Canada devient souverain(52). Ironiquement, un jour avant cela, le sénat canadien publiait un rapport recommandant le libre échange avec les États-Unis...(53)

1983, rencontre secrète du groupe Bilderberg à Montebello, Québec. Pierre-Elliot Trudeau, PM du Canada en est l'hôte. Lise Bissonette, éditeur du Devoir participera à la conférence ainsi que Jacques Rastoul, le directeur de l'Institut Canadien des Affaires Publiques...(54)

En décembre 1983, les négociations officielles sur le libre échange commenceront.
(55)

1985, le futur premier ministre Bernard Landry se déclare en faveur du libre échange.(56)

1985, fondation à Montréal du CORIM, soit le conseil des relations internationale de Montréal(57). Cet organisme est en fait la succursalle locale du Council on Foreign Relations, un organisme contrôllé par les Rockefeller. Selon le registre des entreprises du Québec, la Fondation Bronfman finance aussi ce CORIM.

1987: M. Louis-Pierre Charles, dirigeant du Grand-Orient de France rencontre le maire Jean Doré, le 3 mars à l'hôtel de ville de Montréal.
Le maire avait auparavant fait abolir la récitation de la prière lors des réunions du conseil municipal. (58)

1987, une dépêche de la Presse Canadienne datée du 13 juin nous révèle qu'il existe au sein du Service Canadien de Renseignement et de Sécurité (SCRS), un réseau de francs-maçons francophobes, particulièrement aux échelons supérieurs et dans certains services-clefs tel que le service du personnel.

1991, Jacques Parizeau se déclare en faveur d'une monnaie nord américaine(59).
La même année, la jounaliste Lysianne Gagnon du journal La Presse participera à une réunion du Bilderberg.

1992: visite au Québec du Grand Maître du Grand Orient de France, Jean-Robert Ragache. Les maçons du Grand Orient déclarent s'intéresser à trois sujets en particulier: la formation professionnelle, l'éducation... et l'avenir du Québec. (60)

1997: Le MLQ dépose un mémoire devant le Comité mixte du Sénat et de la Chambre des Communes étudiant le projet d’amendement à l’article 93 de l’AANB (Acte de l’Amérique du Nord britannique, 1867). Peu après, l'Assemblée nationale du Québec profitant encore une fois d'un climat de morosité provoqué par un deuxième échec référendaire, demande à l'unanimité (et obtient)l'abolition de l'article 93. (51)

2002, Pauline Marois, l'actuelle cheftaine "souverainiste" (mai 2010), déclare souhaiter une «Union des Amériques» à l'européenne (61). L'année suivante elle participera au Forum sur l’intégration Nord-Américaine (62)

2010, publication du manifeste des "Intellectuels pour la laïcité". Parmis les signataires principaux, on remarque Bernard Landry, Daniel Laprès, franc-maçon notoire de la loge Jean-T. Desagulier à Montréal, plusieur dirigeants du très maçonnique Mouvement Laïque Québécois ainsi que d'une "Société philosophique Delta", soit la LOGE maçonnique Delta de l'Ordre Mixte du Droit Humain. L'expression "société philosophique" étant un euphémisme commun employé par les loges.
Voir: http://www.quebeclaique.org/

On veut nous faire croire que la laïcité signifie la séparation des religions et de l'État. En réalité, la laïcité veut dire la MAINMISE de l'État sur la religion.
L'infect cours d'éthique et de culture religieuse(ÉCR) qui est OBLIGATOIRE et qui est imposé aux enfants dès la première année du primaire, ne vise qu'a imposer la religion du Nouvel Ordre Mondial. La populace fanatisée par la propagande totale du Système à pensée unique n'y voit que du feu, bien sûr, et elle approuve bruyamment la destruction de la foi catholique et en redemande; elle sera bien servie...

NOTES.

(1) Generals Wolfe and Montcalm, The Montreal Gazette Saturday, July 5th, 2003.
Le Grand Maître du Grand Orient de France: La franc-maçonnerie n'est ennemie de l'Église que parla volonté du Vatican
La Presse - 1985-05-12. extrait de l'article: "M. J.-Z.-Léon Patenaude, qui a coordonné le programme de la visite du grand maître du Grand Orient de France au Québec et qui assiste à l'entrevue, mentionne de son côté d'autres noms: Montcalm, Lévis, Wolfe, Louis-Joseph Papineau, Arthur Buies, Honoré Beaugrand, Jean-Charles Harvey."
(2)D'une mère partie à la patrie canadienne: archéologie du patriote au XVIII siècle,p.13, Bernard Andrès.
http://www.erudit.org/revue/vi/2001/v26/n3/201559ar.pdf
(3) La franc-maçonnerie sous le régime français État de la question. ROGER LE MOINE. Cahiers des dix, 1989.
(4) Francs-maçons francophones du temps de la «Province of Quebec» (1763-1791), ROGER LE MOINE, Cahiers des dix 1993
(5) La Patrie, 12 mai 1934, page 40
(6) entrevue radiophonique avec l'historien Jean-Claude Germain à l'émission de Jacques Languirand diffusée en 1996:
http://minilien.com/?AfDRl4ppKc
(7) Jacques G. Ruelland (2002), La Pierre angulaire. Histoire de la franc-maçonnerie régulière au Québec, Montréal, Éditions Point de fuite.
(8) Selon les recherches du Prof Luc Baronian
http://minilien.com/?p7T20Cqw4z
Références : ARCHAMBAULT, Flagscan, PAULETTE
(9) selon l'article de J-Z Léon Patenaude reproduit ici
http://complotquebec.blogspot.com/2006/04/lorigine-maonnique-de-la-saint-jean.html
(10) http://www.durhamfreemasons.org/Reference/PenshawMonument.pdf
(11) KELLY, Stéphane, La petite loterie. Boréal, 1997
(12) Gérard Langlois, "Documentaire anti-maçonnique", 1942/43 page 91
(13) Burger Beaudoin, "Petite histoire de la franc-maçonnerie au Québec", Louise Courteau éditrice, 2009, p.57
(14) Liste des passés-maître de la loge coeurs-unis
http://www.coeurs-unis45.org/passes-maitres.html
(15) Le Grand Orient de France dans le contexte québécois (1896-1923) / Roger Le Moine. Dans: Combats libéraux au tournant du XXe siècle, Montréal, Fides, p [145]-157.
(16) Deux loges montréalaises du Grand Orient de France / Roger Le Moine. Ottawa : Presses de l'Université d'Ottawa, 1991
(17) Le fasciste canadien, nov 1935 et The Gazette 26 oct 1935, p. 1
(18) Montreal Gazette, 10 avril 1936, page 4
(19) Fonds François J. Lessard, centre Lionel-Groulx et Messages au "frère" Trudeau, Éditions de ma Grand-Mère, 1979
(20)Les francophones dans la Franc-Maçonnerie, LE DEVOIR 17/6/87
(21) http://site.rdaq.qc.ca/CRLG/images/p30.htm
(22) Le Devoir Samedi, 25 mars 1989, "La Patente" et la justice sociale, J.-Z.-LÉON PATENAUDE
(23)http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Jacques-Cartier
(24) L'Action Catholique, 4 juillet 1947 page 4
(25)MARCEL RIOUX, Entre l’utopie et la raison Montréal: Les Éditions Nouvelle Optique, 1981 page 49.
(26)Source bibliothèque et archives nationale du Québec, catalogue iris pour Institut démocratique canadien.
(27) Unité Nationale, Avril 1955 et Montreal Gazette, 7 avril 1955, p.17
(28) The Montreal Gazette - 1er Juin 1959, p.1
(29) Humanisme, revue du Grand-Orient de France, décembre 1975,
extrait: "L'Emancipation souhaitait améliorer l'instruction publique chez les Canadiens français. Les Maçons réclamaient entre autres la création d'un ministère de l'Education, l'enseignement gratuit et obligatoire et des salaires convenables pour les instituteurs."
(30) J-Z Léon Patenaude et l’histoire. La Sarre, Édition privée, 1993
(31) Annuaire Lovell de Montréal, 1964/65 pour le 3405 St-Denis, page 579
(32) "L'Action Laïque", journal officiel de la "Ligue Française de l'Enseignement", du 7 mars 1963. Lire aussi l'article du journal "l'Action" du 19 août 1966, p.4: "Le M.L.F. affilié à une ligue maçonnique de France"
(33) selon l'auteur Raynald Rouleau: " En 1963, sous la direction d'Alexander King (plus tard co-fondateur du Club de Rome, dont Maurice Strong sera membre) l'Organisation de Coopération et Développement Économique (OCDE) ont produit un rapport qui a servi de base pour une «réforme scolaire» dans tous les pays industrialisés visant, par exemple, à remplacer l'enseignement de la géométrie par les maths modernes, et l'étude du Grec et du Latin par l'étude des existentialistes français. Ici, au Québec, cette réforme a coïncidé avec la création du Ministère de l'Éducation, (une bataille entre l'église catholique et la franc-maçonnerie.) Voir La Presse du 11 nov. 1963 -- une série en 5 parties défendant La Grande Loge de Québec."
(34) Pierre Virion, bientôt un gouvernement mondial, éditions Saint Michel, 1967.
(35) L'action, 19 sept.1967 page 5
(36) Montreal Gazette -28 fev, 1967, p. 26
(37) L'Artisan - Sep 6, 1967, p.4
(38) The Montreal Gazette - Nov 20, 1967, p.3
(39) DANS LE SECRET DE CE TEMPLE, La Presse, perspectives, 8 mai 1976
(40) Catholiques et francs-maçons au Québec, Le Devoir, 3 avril 1976
(41) Francis Marais, La Franc-maçonnerie dévoilée, De Mortagne (1997)
(42) http://www.godc.ca/historique.htm
(43)
http://complotquebec.blogspot.com/search?q=Dossier%3A+MLQ+et+Franc-Ma%C3%A7onnerie
(44) (p30-b1-c21*)
(45) Montreal Gazette 5 mai 1976, p.4
(46) (p30-b2-c1*)
(47) Globe and Mail, 28 juin 1977, "A pear-shaped silhouette
grows faint before politics"
(48) (p30-b1-c1)
(49) (p30-b2-c16)
(50) La Presse, 11 nov. 1981
(51) Historique du MLQ http://www.mlq.qc.ca/presentation/historique
(52) Le Devoir - 26 Mars 1982, p.1
(53) The Montreal Gazette - 25. Mars 1982, p.B6
(54) http://www.scribd.com/doc/23247205/Bilderberg-Conference-Public-Participant-List-1954-2009
(55) The Montreal Gazette - 10. Dec. 1983, p. D4
(56) Le Devoir 26 mars 1985, p.12
(57) La Presse 25 sept. 1985, "Montréal a maintenant un conseil des relations internationales"
(58) Le Devoir 24 fev. 1987, "Le Grand-Orient de France vient voir Doré"
(59) Le Devoir - 23 Dec. 1991, p.2
(60) Voir, 12 mars 1992, Richard Martineau: "Les francs-maçons: La gauche caviar"
(61) Le Devoir, 27 juin 2002, Pauline Marois souhaite une «Union des Amériques» à l'européenne
(62) http://www.finances.gouv.qc.ca/documents/communiques/fr/Allocution20030327.pdf

*Source: fonds J-Z Léon Patenaude, Centre d'archives de Montréal.

lundi, avril 19, 2010

Franc-maçon = traître


Pierre-Louis Panet, député au premier parlement de 1792.
Il préconisa l'abandon de la langue française.
Il en fut récompensé en 1795 par sa nomination au poste de Juge de la Cour du Banc du Roi a Montréal.

Il était sourtout un membre notoire de la loge maçonnique des "Frères du Canada". Le tiers des effectif de cette loge était d'ailleur composé de membres de la famille Panet.

Pour témoigner du caractère loyaliste des membres des Frères du Canada, voici un extrait d'un discours prononcé en loge le 13 septembre 1785:

"il s'agit de célébrer annuellement l'heureuse arrivée, dans cette partie des domaines de Sa Majesté, du prince William Henri, ce prince chéri de sa nation, fils de Sa Majesté, notre Souverain régnant, de l'auguste maison de Brunswick, et de la visite qu'il daigna faire à notre société et y recevoir nos hommages, en y faisant une réponse de la manière la plus gracieuse..."

"Consacrons donc, Messieurs et frères, cette Journée à la Joie et au plaisir de nous voir réunis dans cette fête; occupons-nous du seul plaisir de vivre sous l'autorité du meilleur des rois; formons les voeux les plus sincères pour la prospérité de la Grande-Bretagne, ce grand et florissant état, et que la victoire l'accompagne dans toutes les guerres que ses ennemis pourront lui susciter. Que notre grand monarque, George III, son auguste épouse et sa famille, jouissent
d'une santé parfaite et que son règne soit long et heureux, etc., etc.."

Source La Patrie, 12 mai 1934

Note: une rue porte toujours son nom à Montréal.

jeudi, avril 15, 2010

Les membres Québécois du Bilderberg

Ce billet remplace le plus ancien billet de ce blog en fournissant de nouveaux noms.
La source de cette liste est une compilation disponible sur scribd:
Bilderberg Conference: Public Participant List (1954-2009)

Notez que le livre de Pierre Virion "Bientôt un gouvernement mondial", éditions st-michel, p89) affirme que le premier ministre du Québec, Jean Lesage avait participé à la réunion de 1965 en Italie, cependant son nom ne figure pas dans la compilation plus haut. C'est le problème avec les plus anciennes réunions des Bilderberg dont les liste de noms proviennent de sources diverses.

Note: les dates entre parenthèses correspondent à l'année de première participation aux réunions du Bilderberg. Les biographies ne mentionnent que les postes les plus importants que ces gens ont occupés et n'ont aucuns rapports avec les dates entre parenthèses.

Consultez attentivement cette liste des personnages les plus importants de l'Histoire récente du Québec, en particulier celle de la fameuse "Révolution Tranquille"...

Maurice Sauvé (1965) était un économiste et un homme politique canadien. Penseur de la Révolution tranquille, il fut député libéral de la circonscription des Îles-de-la-Madeleine à la Chambre des communes du Canada, ministre des forêts ainsi qu'époux de Jeanne Sauvé, gouverneur général du Canada

Marcel Cadieux (1966) Il était l'une des personnalités les plus marquantes des Affaires Étrangères canadienne.

Marcel Faribault (1966) Président du Trust Général du Canada.

Jules Léger (1967) Fut le 21e gouverneur général du Canada. Il est le frère cadet du cardinal Paul-Émile Léger.

Jean Victor Allard (1968) premier canadien-français à devenir le Chef d'état-major de la défense du Canada.

Michel Bélanger (1968) haut fonctionnaire. Il a participé de très près à ce qu'on appelle la Révolution tranquille au Québec.
Premier francophone à accéder à la présidence de la Bourse de Montréal. En 1990. il co-préside la Commission Bélanger-Campeau sur l'avenir du Québec.

Jacques Parizeau (1968) Premier ministre péquiste du Québec.

Claude Ryan (1968) directeur du Devoir et futur chef du NON lors du référendum de 1980.

Pierre E. Trudeau (1968) premier ministre libéral du Canada

Gerard Filion (1970) directeur du Devoir,vice-président de la Commission Parent. Il est reconnu principalement pour sa lutte contre le régime de Maurice Duplessis au cours des années 1950.

Robert Bourassa (1971) premier ministre libéral du Québec.

André Raynauld (1972) directeur (1958-1963 et 1965-1967) du Département des sciences économiques de l'Université de Montréal. Député du Parti libéral d'Outremont à l'Assemblée nationale (1976-1980).

Michel Dupuy (1974) fut un diplomate canadien ayant représenté le Canada aux Nations-unies de 1980 à 1981 et ministre (libéral fédéral) du Multiculturalisme et de la Citoyenneté ainsi que ministre des Communications de 1993 à 1996.

Jeanne Sauvé (1974) gouverneur général du Canada.

Marc Lalonde (1977) ministre libéral fédéral des finances.

Albert Legault (1980) professeur à l’UQAM, est l’un des plus grands chercheurs au monde dans le domaine des études stratégiques. Ses conseils ont été sollicités par le gouvernement canadien et par d’autres pays de l’OTAN.

Jacques Lévesque (1981) Professeur UQAM Département de science politique, Faculté de science politique et de droit.

Paul Desmarais (1982) power corp.

Jean Chrétien (1982) premier ministre libéral du Canada.

Jacques Demers (1982) conseiller spécial du ministre de la justice du Canada et du procureur général.

Bernard C. Thillaye (1982) Directeur de la planification stratégique au département de la défense.

Lise Bissonette (1983) Éditeur du Devoir.

Gilles Lamontagne (1983) ministre de la défense.

Jacques Rastoul (1983) Directeur de l'Institut canadien des affaires publiques.

Gerard Theriault (1983) Chef d'état-major de la défense.

Lysianne Gagnon (1991) journaliste La Presse.

Raymond Chrétien (1998) ambassadeur, frère de Jean Chrétien.

Stéphane Dion (1998) Ministre canadien des affaires inter-gouvernementales et ex-chef du parti libéral.

Paul Desmarais jr. (2006) power corporation.

Réunions du Bilderberg au Québec
1961: St Castin, Canada
1968: Mont Tremblant, Canada
1983: Montebello, Canada
Je répète ma question: pourquoi nos médias québécois ne parlent ils jamais de ces rencontres?

mercredi, mars 31, 2010

Qui tire les ficelles?

Allez sur le site des "Intellectuels pour la laïcité" http://www.quebeclaique.org/
et regardez la liste impressionnante des signataires du "Noyau fondateur".

On remarque plusieurs noms associés au Mouvement Laïque Québécois (Daniel Baril, Claude Braun, etc), un organisme qui a de nombreux liens avec la franc-maçonnerie:
http://complotquebec.blogspot.com/2009/03/dossier-mlq-et-franc-maconnerie.html

On retrouve aussi le nom de notre ami Daniel Laprès, un franc-maçon AVOUÉ de la loge Jean T. Désagulier:
http://www.vigile.net/Pour-en-finir-avec-Daniel-Lapres

On retrouve aussi le nom de l'ancien premier ministre du Québec Bernard Landry.

Le dernier signataire de cette liste prestigieuse a attiré mon attention:

"Société philosophique Delta".

Il s'agit en fait de la loge maçonnique Delta de l'obédience mixte du "Droit Humain".
En effet si vous consultez le site du registre des entreprises du Québec, vous allez
constater que Les francs-maçons aiment bien se cacher sous des euphémismes
comme "centre philosophique".

Par exemple:
CENTRE PHILOSOPHIQUE (loge) ELEUSIS
ASSOCIATION PHILOSOPHIQUE ET CULTLURELLE (loge) MOKIDJIWAN
CENTRE PHILOSOPHIQUE (loge) "LIBERTÉ"
CERCLE PHILOSOPHIQUE ET LAIQUE (loge) EMANCIPATION
CERCLE PHILOSOPHIQUE ET CULTUREL (ancienne loge) MONTCALM
CERCLE D'ETUDES PHILOSOPHIQUES (ancienne loge)FRANCE-CANADA

L'adresse de ces "centres philosophique" étant soit le 3722 Rue Notre-Dame ouest, donc le Centre Maçonnique de Montréal dans le même registre ou le 7448, RUE ST-DENIS (une ancienne adresse des loges). Eleusis et MOKIDJIWAN ont d'autres adresses mais leur noms inusités correspondent avec des loges existantes:
Soit la loge Eleusis No. 2 de la Grande Loge Universelle du Québec
http://www.gluq.ca/
Et la loge MOKIDJIWAN de la Grande Loge Féminine de France à Montréal:
http://www.mokidjiwan.com/


Si vous allez sur le site du "Droit Humain"
http://www.droithumaincanada.org/qui-loges.html

Vous aurez la liste suivante des loges présentes au Canada:

DELTA , Liberté, La Libre pensée, La Lumière Boréale, Marie-Calumet et Mozart.

Notez que seul le "centre philosophique liberté" est inscrit au registre des entreprises puisqu'il s'agit de la loge mère.

__________________________________

Par ailleur, les choses bougent vite en ce moment sur le front de la laïcité au Québec. Le gouvernement Charest a déposé un projet de loi visant à interdire le port du voile intégral dans la fonction publique.

"Québec choisit la laïcité ouverte", Le Devoir, 25 mars 2010

Le voile intégral n'étant bien sûr qu'un prétexte pour la franc-maçonnerie et déjà les partis d'opposition visent l'interdiction de TOUS les symboles religieux, incluant (et sourtout) les croix chrétiennes dans le cou des gens.

"Interdiction du port de signes religieux: l'ADQ revient à la charge" , La Presse,
30 mars 2010.

Par ailleur au MÊME MOMENT la France songe elle aussi à interdire le voile intégral:

"Vers une interdiction rapide et limitée de la burqa en France"
la Presse, 30 mars 2010

Tandis qu'en Belgique on songe à l'interdire même dans la rue:

"Le voile intégral bientôt interdit dans les rues de Belgique"
La Presse, 30 mars 2010.

Or savez vous combien de femmes portent le voile intégral au Québec?
Seulement 25 selon le président du Congrès islamique canadien, Wahida Valiante.

"La police se dote d'une politique sur le port du niqab"
La Presse, 30 mars 2010.

Donc je pose la question, qui tire les ficelles au Québec, en Belgique et en France?

Il n'y a pas de choses plus importantes à discuter en ce moment pour ces pseudo-intellectuels comme par exemple la CRISE ÉCONOMIQUE???

jeudi, mai 07, 2009

Preuves de l'influence de la franc maçonnerie du Grand Orient de France sur la politique canadienne et française

Note: la loi sur les archives du Québec interdit la publication du nom des personnes sauf 30 ans après leur décès.
Les noms cités dans ce blog proviennent donc d'autres sources: articles de journaux, registre des entreprises, etc.

Source: fonds J-Z Léon Patenaude, Centre d'archives de Montréal.

J-Z Léon Patenaude était un ami personnel de Pierre Elliot Trudeau (Globe and Mail, 28 juin 1977) et il était membre du conseil pour l'unité canadienne. Il était aussi un membre notoire de la loge Montcalm du Grand Orient de France à Montréal. Cependant:

- En 1976 Patenaude fonde L'institut Canadien d'Action Démocratique.
Cet organisme se donnait comme but de "développer et d'améliorer les lois". La lutte pour la laïcité au Québec étant donnée en exemple.
Parmis les participants de la réunion du 11 mai 1976 on trouve deux députés du Parti Québécois (dont un futur ministre), un sénateur et un grand journaliste du journal La Presse. Le reste des participants est composé de membres de la loge Montcalm. (p30-b1-c1)

Commentaire: donc en 1976, un député et un futur ministre du Parti québécois discutaient de projets de lois avec des fédéralistes notoires et un groupe de francs-maçons?

-Dans un câble daté du 2 mars 1978 et adressée au Grand Orient de France à Paris, Patenaude demande au Grand Orient d'organiser une rencontre d'urgence "afin d'obtenir affaire haute importance" entre un ministre fédéral canadien et un ministre du gouvernement français. (p30-b1-c21)

Commentaire: Patenaude qui était fonctionnaire fédéral à l'époque avait donc le pouvoir d'obtenir une rencontre entre deux ministres en passant par un groupe de francs-maçons???

-Dans une lettre datant du 31 août 1978 et adressé à un ministre fédéral, Patenaude exprime le souhait que des personalités politiques et des hauts-fonctionaires participent au congrès de la Ligue Universelle des francs-maçons en préçisant que la sections canadienne de la Ligue "oeuvre pour l'unité canadienne". (p30-b2-c16)

-Dans une lettre datée du 22 novembre 1978, adressée à un dirigeant français de la Ligue Universelle des francs-maçons, Patenaude se plaint de la loge Liberté de Montréal qu'il décrit comme étant "un groupe fortement politisé composé d'extrémistes indépendantistes très marqués de politique partisane et sourtout anti-anglophone". (p30-b2-c1)
Les membres de la loge Liberté ne furent pas invités au congrès de la Ligue.
Un des projets de Liberté était de créer un Grand Orient du Québec mais Patenaude (qui savait tout ce qui se passait dans cette loge) a contrecarré leur projet en créant lui-même le Grand Orient du Québec et en obtenant la lettre patente.
Aujourd'hui, le grand Orient du Québec n'existe plus mais on a par contre un Grand Orient du Canada...

vendredi, mai 01, 2009

Les francs-maçons francophones au Québec sont du côté du Grand Orient de France

Voici le serment maçonnique du québécois Léon Patenaude qui fut initié par le Grand Orient de France en 1975. Notez le passage sur la laicité.
Ceci est un extrait d'une entrevue avec le franc-maçon J-Z. Léon Patenaude, fondateur de la ligue des droits de l'homme en 1963 ainsi que du salon du livre.

"Q: que pensez-vous de la Maçonnerie anglo-saxonne du Québec?

R: elle est protestante. A partir de ce moment, elle groupe surtout des déistes. Ainsi, presque
tous les Canadiens-Français qui jouent un rôle dans la maçonnerie sont du côté du Grand Orient."
(source: "L'Alliance", Le bulletin mensuel du franc-maçon, février mars 1984, Vol.1 No 10/11, page 5)

Au Québec, la franc-maçonnerie est divisée sourtout selon la langue:

"La Grande Loge du Québec regroupe 8 000 membres, anglophones pour la plupart. Les francophones qui en font partie doivent s'exprimer en anglais en loge. Sur les 103 loges du Québec, à peine une dizaine sont francophones. J.L, franc-maçon actif pendant 20 ans au sein de la Grande Loge du Québec, ne peut s'empêcher de remarquer: «J'ai cru longtemps que l'union entre anglophones et francophones était possible au sein de la maçonnerie. Mais au fil des ans, j'ai compris que même si les anglophones nous respectent, c'est difficile pour eux de nous accepter réellement." (Le Soleil, 30 mai 1987, DOSSIERS: DANS LES COULISSES DE LA FRANC-MAÇONNERIE, CLUB SÉLECT OU POUVOIR PARALLÈLLE?)

------------------------------------

La Grande loge du Québec étant sourtout dirigée par des anglophones, ces derniers ne veulent pas que leur membres francophones entretiennent des relations avec les loges du Grand Orient de France:
------------------------------------

"C'est donc au GODF qu'on retrouve les francophones. L'aversion entre les deux groupes est sans équivoque. «Si vous parlez aux gens du GODF alors moi, je n'ai rien à vous dire». Et Ken Aldridge, porte-parole de la Grande Loge du Québec raccroche le récepteur téléphonique avec fracas." (idem)

------------------------------

Ironique de constater que les francs-maçons ne sont même pas capable d'appliquer entres-eux leurs grands principes de tolérance et de fraternité universelle! Sans parler des nombreuses loges ethniques qui existent au Québec. Il y aurait même dans les loges des frictions entre les francs-maçons québécois et leurs "frères" d'origine européenne, ce qui aurait entraîné la création en 1973 de la loge Delta, uniquement composée de canadiens-français...(source: Les francs-maçons à l'Hôtel de ville, Le Matin, Montréal, 4 mars 1987)

Malgré cette "excommunication" maçonnique décrétée par les maçons anglophones de la Grande Loge du Québec envers les "irréguliers" du Grand Orient, la réalité est que les francs-maçons francophones entretiennent des contacts étroits entre-eux. la preuve de ceci est qu'il existe au moins un haut gradé de la Grande Loge du Québec qui était en même temps membre de la loge Liberté de Montréal en 1987:
Source: Le Courrier Français (de Montréal), AVRIL 87. Article: Les fils de la lumière sont parmis nous.

Sur le plan de la politique canadienne, oubliez les divisions artificielles entre "souverainistes" et "fédéralistes", entre la "gauche" et la "droite", entre les "bons" et les "méchants" . Les francs-maçons ne se mèlent pas de petite politique partisanne: leur tactique consistant plutôt d'infiltrer tous les partis et de participer à toutes les causes. Par exemple, remarquez à quel point les politiciens francophones ont tendance à voter à l'unanimité quand vient le temps d'imposer l'agenda du Grand Orient de France: marriages homos, abolition de la peine de mort, abolition de l'article 93 de la constitution qui garantissait l'enseignement confessionnel, agenda féministe radical, cours ÉCR etc., etc.

Voilà donc ce qui explique la mainmise totale de la pensée unique de gauche au Québec (la soit disant "société distincte")

Citation: "Les Francs-Maçons francophones québécois tiennent compte des réalités sociologiques, culturelles et politiques de la société distincte du Québec."

-J-Z Léon Patenaude, Les francophones dans la franc-maçonnerie, Le Devoir, 17/6/87

-D'après la liste des participants au congrès de la Ligue Universelle des francs-maçons (dont le congrès mondial avait lieu du 13 au 17 septembre 1978 dans les locaux du Club Canadien au 438 rue Sherbrooke Est à Montréal), on retrouve parmis les noms, en plus des membres de la loge Montcalm des dirigeants de loges francophones de la Grande Loge du Québec, de la Société St-Jean Baptiste, du club Rotary, du Club Richelieu, des maçons de la Grande Loge du Canada en Ontario ainsi qu'un éminent prêtre catholique québécois... (p30-b2-c16,fonds J-Z Léon Patenaude, Archives du Centre de recherche Lionel-Groulx.)
L'union c'est la force après tout...

Ça ressemble étrangement tout ça aux ramifications qu'avait à l'époque l'Ordre de Jacques Cartier au Québec. Le Grand Orient serait il la Patente v. 2.0 ? (la P2 du Québec?)
Le nouveau clergé secret anti-catholique qui règne sur le Québec?

Quand on sais aussi les liens entre le Grand Orient et le Mouvement Laïque Québécois, Amnistie Internationale section francophone, Info Secte, La Ligue des Droits et Libertés, etc. comme on l'a démontré ici dans des articles précédents, on devine aussi la pénétration des médias au Québec pour se faire à chaque occasion le porte-voix de tous ces organismes et de leurs causes. Il faudrait aussi relire le post suivant où Patenaude se vantait de pouvoir faire publier des articles dans le journal La Presse:
http://complotquebec.blogspot.com/2007/07/laffaire-opus-dei.html

dimanche, avril 26, 2009

Le maire Camillien Houde était il un franc-maçon?

(Note: preuve de plus démontrant que les politiciens québécois sont du côté du Grand Orient de France. Rappel: Jean Drapeau reçoit en 1975 une médaille du GODF. 1985, même chose pour René Lévesque. 1987: Jean Doré reçoit le Grand Maître du GODF. )

Le JEUDI 20 MARS, 1952, le journal "Le Canada" nous informe qu'un "philosophe" français, un certain Marius Lepage, fera un voyage à Montréal pour donner des livres de "grand luxe" au maire de Montréal Camillien Houde.

Probablement la nouvelle la plus insignifiante jamais publiée dans un journal.

En réalité, le "philosophe" en question était un franc-maçon français du 33e degré en mission officielle à Montréal pour tenter de rétablir les liens entre la franc-maçonnerie anglaise et française. Les livres de "grand luxe" offerts au maire Houde étaient des ouvrage d'histoire maçoniques, un autre "détail" que le journal "Le Canada" oublie de nous informer.

Source: brochure de la Grande Loge du québec, "Masonic light" mai-juin 1952.


LE CANADA - MONTREAL, JEUDI 20 MARS, 1952

LIVRES DE GRAND LUXE POUR LE MAIRE DE MTL.

C'est le 3 avril, au cours de l'avant-midi, que M. Marius Lepage arrivera, par avion, de France à Montréal (Dorval) où il sera reçu par un groupe de l'Amitié française-canadienne. Ce journaliste et philosophe, directeur des "Cahiers du Symbolisme", donnera quelques causeries à Montréal où il ne passera que quatre jours, en route pour Détroit où un autre groupe a organisé pour lui des tournées de conférences, en langue française et en langue anglaise, aux Etats-Unis.

Il donnera une conférence de presse au cours de son séjour à Montréal.
La visite de M. Lepage en Amérique est faite à titre personnel, mais il profitera de son séjour à Montréal pour remettre au maire de cette ville, S.H. M. Camillien Houde, deux éditions de luxe. Le premier livre a été écrit par le préfet de la Mayenne, M. Edmond Dauphin, en collaboration avec son parrain, ancien préfet de la Mayenne. Cet ouvrage raconte l'histoire du château de Rambouillet, où il a déjà été sous-préfet. On sait que c'est a Rambouillet, à quelques kilomètres de Paris, que se trouve la maison de campagne du président de la Republique, où se trouvent des chasses réservées superbes, connues sous le nom de "tirées de Rambouillet". Le second livre d'art traite de la "Chouannerie". Il a été imprimé par les soins du Maire de Laval, S.H. le maire Albert Goupil, vieux-maitre imprimeur de beaucoup de goût, imprimeur de l'Evêché, dont un frère est Jésuite.

M. Marius Lepage qui présentera ces deux livres à titre personnel, de MM. Edmond Dauphin et Albert Goupil, dirige dans la Mayenne, tout ce qui concerne la vie effective du département. Il a charge des sections commerce agriculture, industrie. Il dirige aussi les routes, les voies navigables et la circulation automobile et camion, en plus de la police.

Il profitera aussi de son court passage pour visiter à titre personnel, les bureaux de la police de Montréal, ceux de la police provinciale, de même que nos édifices publics et nos maisons de haut savoir.

De retour de sa tournée aux Etats-Unis, il repassera par Montréal pour reprendre l'avion qui le reconduira dans son pays.

------------------------------------------------------------

MASONIC LIGHT
MAY-JUNE 5952 (i.e 1952)

Wor. Bro. Marius Lepage 33° of France Visits Canada.

We were, indeed, pleased to receive the visit, both at our office and our home, of Wor. Bro. Marius Lepage, editor of the French Masonic periodical, "Le Symbolisme", who is a 33° mason and the Wor. Master of the "Volney" Lodge of Laval, in the old province of Maine, France. This 11th century town is the native city of the First R.C. bishop of Canada, Mgr. Montmorency-Laval.

Bro. Lepage is a colleague of ours in the Philalethes Society in which we both hold fellowships. He apparently gave us the preference over many prominent Montrealers to whom he held letters of introduction (including Mayor Houde) — and spared us two evenings and an afternoon for the exchange of views on things masonic here and on the European continent, where I lived for many years.

When we know that Bro. Lepage was the Secretary of that eminent occultist, Bro. Oswald Wirth, and a contemporary French Masonic historian, Albert Lantoine, whose 33° decoration he wears and that he has just completed a volume on the history of Freemasonry in Mayence. we realize that he is more than the average casual Masonic visitor.

One of the purposes of his visit to America was to discover why fraternal relations cannot be restored between our jurisdictions and his "obedience" (the Grand Orient de France), which is accused, falsely claims Mr. Lepage, of being atheistic, whereas the worst that it can be accused of is being neutral in its attitude towards Divinity, due mostly to the fact there are Moslems and Buddhists, as well as Christians, in the ranks of the Grand Orient. An initiate can, if he so desires, be obligated on the Bible, the Koran, the, Bagdavagista or any other Sacred Book he desires, all of them being available in the leading Temples.

Incidentally, Bro. Lepage left with us a copy of a book by his master, Wirth, entitled: "Qui est régulier?" suggesting that the Grand Orient adheres more closely to Anderson's constitution than we do, notably as regards the attitude towards colored adepts of the Prince Hall fraternity. Of course, I explained, we in Quebec entertained no race prejudice - - - - in-so-far as our colored Brethren are concerned!

Bro. Lepage, although he speaks excellent English, preferred contacting French-speaking Masons of this jurisdiction, thinking that since Manitoba officially recognizes the Grand Orient, it should be comparatively easy to restore the fraternal relations that once existed between our jurisdiction and his own. We were sorry we had to undeceive him, telling him the unfavorable publicity his "obedience" had received in French-Canada since 1910, would certainly react against we, "regulars". We also informed Bro. Lepage that we had received assurances from Bro. Viaud, President of the Council of the Order, (which is the continental equivalent to Grand Master) and General Meunier, Grand Secretary of the G.O. that no attempt would be made to revive the Grand Orient in this jurisdiction. The then G.M. of our jurisdiction? M.W. Bro. Leslie Boyd, has copies of the correspondence exchanged at the time.

We also placed before Bro. Lepage the letters we had received from the
late Bro. Roumilhac, F.P.S., relative to the possibility of the G.O. entering into communication with the then Premier of England, Winston Churchill, for the purpose of having fraternal relations between France and England restored. At the time, I had advised that the then Premier of France and mayor of Lyons. Mr. Herriot, should take up the question with Hon. Winston Churchill - - but was informed, to my surprise, that the French Premier was not and had never been a Mason. I therefore advised Mr. Lepage that possibly that eminent French statesman, Mr. Paul Boncours, who IS a Mason, should correspond on this subject with Mr. Churchill. Mr. Lepage stated he would certainly follow up this possibility on his next visit to the Paris headquarters of his "obedience".

• In view of the fact that no masonic body throughout the wide world has suffered as much as the French for the crime of being Mason: - - - imprisonment in concentration camps, confiscation of property, extermination in the gas chambers of Dachau and Buchenwald, execution by firing squads, etc.; the views of England might possibly be altered, specially since the G.O. had greatly modified its own views as to the volume of the Sacred Law. Belief in a Supreme Being seems also to have undergone a change and I suggested Bro. Lepage should insist on the fact that at the time relations were broken between the G.L. of England and the G.O. of France, the G.M. of French Masonry was Rev. Mr. F. Desmons, a Protestant minister who certainly was no atheist and could not have countenanced atheism.

As a proof of the changed attitude of French Masonry, Bro. Lepage showed me several documents, summons, etc.. bearing as a headline the abbreviations (A.L.G.D.G.A. de l'U) "To the Glory of the Great Architect of the Universe". He also left with me photographs of the interior of "Volney" Lodge over which he presides, showing the altar at the foot of the Master's seat in the East, this being the position it occupies in English Lodges, and the big "G" hanging from the ceiling, as in our own Lodges.

Who knows, possibly because of Bro. Lepage's visit to us, a rapprochement may result between the strictly deistic Lodges such as we have in English-speaking countries and those of France. Germany seems to have fallen into the line, why not France?
C. H.

Editorial Note:—We have been informed that no less than five American Grand bodies and one Canadian (Manitoba) have extended recognition and entertain fraternal relations with the Grand Orient of France. If we understand American Jurisprudence correctly, all "Regular" Grand Bodies are enjoined not to extend fraternal relations to those Grand Bodies who have recognized bodies that do not make the belief in T.G.A.O.T.U. compulsory; the resulting situation would therefore seem quite complicated, more so than in the case of Negro Masonry of Prince Hall affiliation, which holds the same views as do the "regular" Grand bodies" relative to the G.A.O.T.U.