jeudi, avril 10, 2008

Une fête maçonnique

Excellente entrevue radiophonique de la radio de Radio-Canada retraçant l'histoire de la fête nationale des québécois, la Saint-jean Baptiste.
http://www1.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=10439&numero=26

L'historien Jean-Claude Germain explique l'origine maçonnique et anglaise de cette fête . Ensuite il raconte la fondation de la Société Saint-Jean Baptiste par le franc-maçon et révolutionaire Ludger Duvernay et comment après la répression de 1837/39 (car ce sont les anglais qui ont tirés les premiers, les patriotes ne faisaient que se défendre), l'église catholique a investi la société Saint-Jean Baptiste dans le but de la rendre inoffensive et d'en évacuer tout aspect maçonnique et de faire de la Saint-Jean une fête religieuse.
L'historien mentionne aussi le role cruxial joué par la puissante loge anglophonne St-Paul dans le complot pour purger le Parti Patriote. Cette fameuse loge avait alors comme membres les représentants les plus influents de la population anglaise tels les Molson et Mcgill qui contrôlaient en outre le conseil législatif, sorte d'assemblée non-elue qui détenait le pouvoir réel à cette époque.

5 Comments:

Blogger anti-macon said...

au sujet de la puissante loge St-Paul

Lundi le 6 novembre 1837 - Émeute à Montréal: un bras de fer tombé dans l'oubli
http://www.ledevoir.com/2006/11/06/122203.html

S'il ne s'est pas agi de conspiration, on sent néanmoins se déployer dans l'ombre, sous «l'arcane sacré de l'incognito», le jeu d'affinités électives très étroites: tout le gratin de la MCA, le milieu des banquiers et du commerce international, le haut commandement de l'armée et les magistrats en vue se rencontraient, en effet, sur une base régulière, dans les loges maçonniques incorporées aux régiments ou dans des loges civiles, comme la prestigieuse loge St. Paul fondée à Montréal en 1770.

2:11 p.m.  
Blogger anti-macon said...

http://www.vigile.net/Le-Parlement-brule

La filière maçonnique

Quoi qu’il en soit, après l’incendie du Parlement en 1849, s’inspirant du Far West, la presse libérale anglaise traitera ces tories de « desperadoes », c’est-à-dire, littéralement, de criminels audacieux et de hors-la-loi. La riposte la plus cinglante viendra du très sérieux Times : « Les rebelles de 1837 étaient des hommes dévoués à leur patrie et honorables en comparaison de leurs rivaux actuels ; ils se sont battus pour des institutions libres et équitables, alors qu’eux l’ont fait uniquement en vue d’exercer l’ascendant d’une faction et d’une race. Les vrais rebelles sont ceux qui, ayant provoqué la rébellion de 1837, démontrent à présent comment ils n’ont jamais été aptes à gouverner en se rebellant aussitôt que leur allégeance ne se monnaye plus en espèces sonnantes et trébuchantes ».

Cette défense un peu condescendante du droit des victimes civiles n’est pas banale. Du jamais vu dans l’histoire anglaise, s’indigneront nos valeureux conservateurs. Mais la vraie affaire, sagement passée sous silence, se rapporte au fait que les réformistes n’étaient pas encore parvenus à fissurer le noyau dur soudant l’establishment tory et, derrière lui, la communauté anglophone, aux officiers supérieurs de l’armée et des services secrets, par l’entremise notamment du réseau bien lubrifié des loges maçonniques. Depuis l’établissement des premiers colons, ç’avait été leur chasse gardée. Non entra che vuol (2).

5:58 p.m.  
Blogger anti-macon said...

http://www.vigile.net/Un-peuple-deux-fois-conquis

Partisans de la manière forte, ces respectables « citoyens du monde », pour la plupart « past masters » à St. Paul, la fameuse loge maçonnique qui célébrera son deux centième anniversaire en 1970, parviendront à décapiter le parti patriote de ses dirigeants par la criminalisation de tous les députés élus, la séquestration arbitraire de leurs militants au moindre soupçon et un système de terreur généralisée basé sur la délation.

7:57 p.m.  
Blogger anti-macon said...

http://archives.vigile.net/ds-histoire/docs/02-5-10-sauve-nf.html

Loyalistes également, les loges maçonniques d’obédience écossaise, irlandaise, américaines anglophiles, anglo-canadiennes, dont l’infâme Loyal Orange Lodge, notre ennemie de toujours, auxquelles il faut ajouter les loges québécoises. La maçonnerie a pour objet, il semble, de fournir à ses membres des outils de perfectionnement, mais en fait, elle n’est qu’un ensemble de fraternités cénobitiques d’aide mutuelle, sans originalité. Loyalistes, la plupart des Conseils de Chevaliers de Colomb, une autre organisation pour cénobites en mal d’appuis. Loyaliste donc, le Parti Libéral du Québec et du Canada, comprenant toutes ou presque toutes leurs têtes d’affiche.

8:07 p.m.  
Blogger anti-macon said...

La banque du canada n'appartient pas au gouvernement. On le savait mais voici une preuve détaillée que j'ai trouvé dans un commentaire laissé sur cyberpresse par un lecteur. Je vais reproduire ça ici car ça risque de disparaître assez rapidement.

• 5(.2) dit que le sous-ministre des finances siège sur le conseil mais avec une voix consultative seulement. Ça veut dire qu’il n’a pas de droit de vote, donc que le gouvernement n’a aucun pouvoir;
• 6(.4) dit que pour être gouverneur ou sous-gouverneur à la Banque du Canada, il faut remplir les conditions suivantes : ne pas être membre du sénat, de la Chambre des communes ou d’une législature provinciale; ne pas occuper un emploi au sein d’une administration publique, fédérale, ou provinciale (i.e. gouvernement), ou un poste rémunéré avec des fonds publics. Donc tu ne peux être un employé de l’État;
• 14(.2) explique que le Ministre des finances peut obliger la Banque du Canada à suivre une politique monétaire spécifique, mais à condition que le gouverneur soit d’accord avec la mesure (En cas de divergence d'opinion sur la politique monétaire à suivre, le ministre peut, après consultation du gouverneur et avec l'agrément du gouverneur en conseil (le premier ministre), donner par écrit au gouverneur des instructions ponctuelles et obligatoires pour la Banque sur la politique monétaire à appliquer pendant une période donnée.). En gros ça veux dire que, exemple, vous, vous êtes le gouverneur de la Banque du Canada et que moi je suis le Ministre des finances, et je vient vous voir parce que j’ai besoin d’implémenter une politique quelconque, je vient vous demander la permission de me permettre de vous obliger à utiliser cette politique la…;
• 18(.c) « La Banque peut acheter et vendre des valeurs ou titres émis en garantis par le Canada ou une province ». Si elle peut les acheter c’est que ce n’est pas à elle et donc par définition n’appartient pas au gouvernement;
• 18(.i) « La Banque peut consentir des prêts ou avances, pour des périodes d’au plus six mois, au gouvernement du Canada ou d’une province, en grévant d’une sûreté (en attachant une garantie financière) des biens que l’établissement à qui le prêt ou l’avance sont consentis est autorisé à détenir ». Encore une fois, ça veut dire que la Banque du Canada n’appartient pas au gouvernement parce que sinon le gouvernement n’aurais pas à mettre en garanti des biens qui lui appartiennent si la Banque du Canada lui appartenait;
• 18(.j) « La Banque peut consentir des prêts au gouvernement du canada ou d’une province… »;
• 18(.l) « La Banque peut accepter des dépôts effectués par le gouvernement du canada et verser es intérêts à leur égard »;
• 24(.1) « La Banque remplit les fonctions d'agent financier du gouvernement du Canada. »;
• 24(.1.1) « La Banque peut, avec le consentement du ministre, exiger des honoraires pour remplir de telles fonctions. »;
• 24(.2) « Sur demande du ministre, la Banque fait office de mandataire du gouvernement du Canada pour la gestion de la dette publique... »;

Sur la page de la Banque du Canada, Au sujet de la Banque, Gestion financière & à l’article 24(.1) de Loi sur la Banque du Canada: « La Banque du Canada est l'agent financier du gouvernement fédéral. » Qu’est-ce qu’un agent : « L'agent est une personne, qui, dans un domaine limité, exerce une action d'exécution, définie par une autorité ou une personne publique ou privée dont elle relève. » Effectivement, via Loi sur la Banque du Canada, le gouvernement donna l’autorité à la Banque du Canada d’agir en son nom.

Après avoir pris tous ces points en considération, on constate que la Banque du Canada n’appartient pas au Gouvernement mais est une compagnie (une personne morale), une institution à part entière. L’article 3(2) de Loi sur la Banque du Canada stipule très clairement que « la Banque est dotée de la personnalité morale ». Qu’est-ce qu’une personne morale encore? « Entité dotée, dans les conditions prévues par la loi, de la personnalité juridique… » Donc c’est une compagnie. Et ce n’est pas un ministère parce qu’un ministère (selon l’OQLF) c’est une administration gouvernementale, donc qui découle de l’État.

Et tout ça se résume facilement : si tu dois emprunter à quelqu’un, c’est que ni ce que tu à besoin ni celui ou celle (l'institution) à qui t’empruntes ne t’appartiennent.

9:18 a.m.  

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