Dans le secret de ce temple
Extraits d'un article sur la franc-maçonnerie publié dans l'encart Perspectives du journal La Presse le 8 mai 1976. On y présente un certain Jean-Guy Leboeuf, vénérable maître de la loge Dénéchau de Montréal et franc-maçons du 32e degré. Cet homme fut candidat à la chefferie du parti de L'Union Nationale en 1976 ainsi que chroniqueur au Journal de Montréal (source: Serviam).
De plus, l'article dévoile les rapprochements entre l'Église catholique et la franc-maçonnerie dite "régulière" durant les années 1970.
DANS LE SECRET DE CE TEMPLE
La Presse, perspectives, 8 mai 1976
Par Pierre Laflamme
(extraits)
(...) En 1970, par exemple, Mgr Irénée Lussier, ancien recteur de l'université de Montréal, lut l'évangile et prononça l'homélie lors d'une rencontre commune des membres de la loge maçonnique des Coeurs Unis qui fêtait ses cent ans et des Chevaliers de Colomb qui, pourtant avaient longtemps constitué une sorte de pendant ennemi de la franc-maçonnerie. (...)
Commentaire: et voilà que le chat sort du sac! Après avoir tant prêché contre la FM et après nous avoir tant averti que ses membres visaient la destruction de la foi catholique et que le simple fait d'appartenir à cette secte signifait l'excommunication immédiate pour ses membres ainsi que les feux de l'enfer pour l'éternité, voilà donc qu'un beau jour on décide tout simplement
qu'on est tous copains-copains, que le passé est le passé... C'est vraiment beau les principes! Pas surprenant non plus que les gens perdent la foi en si grand nombre avec un pareil clergé de pâtes molles...
(...) À Montréal, entre 1973 et 1975, un groupe formé de trois prêtres catholiques et de cinq francs-maçons dont un francophone catholique et deux pasteurs protestants a tenu une douzaine de réunions. "Il s'agissait de se mieux connaître". affirme-t-on de part et d'autre, "de voir à qui on a affaire", précise l'un des prêtres, qui préfére garder l'anonymat. (...)
Commentaire: Tiens, déjà après 10 réunions avec des FM , on commence à vouloir garder l'anonymat, à faire des cachetteries.
(...) À l'issue de ces rencontres, un rapport fut remis à l'Assemblée des évêques. Ce document, considérant que rien ne laisse croire que la maçonnerie régulière à laquelle appartiennent les loges québécoises combat l'Église, reconnaît à la lumière de la lettre du 18 juillet 1974 que ses membres ne tombent pas sous le coup de l'excommunication. (...)
Commentaire: comment peut on espérer obtenir un dialogue franc et ouvert avec des gens liés par un secret inviolable sauf sous peine de mort, voilà ce que je voudrais savoir et voilà d'ailleur l'incompatibilité de la FM avec la religion chrétienne, messieurs les prêtres anonymes.
(...) " Il y a des gens, affirme ce prêtre, plutôt conservateurs mais dont il ne faudrait quand même pas exagérer le nombre, qui croient sincèrement que des francs-maçons se sont glissés dans les millieux influents de l'Église. Tout ça représente une corde sensible pour ces gens". (...)
Commentaire: tiens, tiens...
(...) M. Jean-Guy Leboeuf, catholique pratiquant,initié à la franc-maçonnerie en 1967, depuis peu promu au 32e degré, membre de la loge Dénéchau dont il a été vénérable maître, et qui fut grand directeur des cérémonies de la Grande Loge du Québec, l'un des titres importants de la hiérachie maçonnique, souhaite pour sa part voir la situation se clarifier le plus tôt possible aux yeux de tous. "Ça ne pourrait que favoriser le développement de la franc-maçonnerie en
millieu francophone", dit-il. (...)
commentaire: voilà donc pourquoi les FM voulaient être copains-copains avec le clergé: pour pouvoir ainsi redorer leur image et attirer plus de membres.
(...) Il croit du reste le moment propice, constatant un plus grand intérêt des Canadiens français à l'égard de la "société secrète" qu'il y quelques années.
La Grande Loge du Québec fait elle-même un effort dans ce sens, préçise-t-il. "toutes les loges recevront bientôt, quand ce n'est déjà fait, la traduction française des statuts et du rituel maçonnique.
Notre bibliothèque, jusqu'ici exclusivement anglaise, offre maintenant des livres français. (...)
commentaire: pas encore bilingue en 1976 la grande loge "du Québec"
(...) Selon M. Leboeuf, qui est l'un des candidats à la chefferie de l'Union Nationale, il serait bon que davantage de leaders québécois, dans tous les domaines, politique, économique, culturel, syndical, soient francs-maçons (...)
Commentaire: voilà qui décrit bien l'oligarchie qui dirige actuellement le Québec.
(...) "Il est vrai, dit-il, que les maçons ont un bon fond conservateur, dans le sens où ils restent
attachés à certaines valeurs traditionnelles. Mais ils luttent aussi contre les préjugés , pour plus de tolérance et d'égalité, plus d'internationalisme. (...)
Commentaire: internationalisme = gouvernement mondial
De plus, l'article dévoile les rapprochements entre l'Église catholique et la franc-maçonnerie dite "régulière" durant les années 1970.
DANS LE SECRET DE CE TEMPLE
La Presse, perspectives, 8 mai 1976
Par Pierre Laflamme
(extraits)
(...) En 1970, par exemple, Mgr Irénée Lussier, ancien recteur de l'université de Montréal, lut l'évangile et prononça l'homélie lors d'une rencontre commune des membres de la loge maçonnique des Coeurs Unis qui fêtait ses cent ans et des Chevaliers de Colomb qui, pourtant avaient longtemps constitué une sorte de pendant ennemi de la franc-maçonnerie. (...)
Commentaire: et voilà que le chat sort du sac! Après avoir tant prêché contre la FM et après nous avoir tant averti que ses membres visaient la destruction de la foi catholique et que le simple fait d'appartenir à cette secte signifait l'excommunication immédiate pour ses membres ainsi que les feux de l'enfer pour l'éternité, voilà donc qu'un beau jour on décide tout simplement
qu'on est tous copains-copains, que le passé est le passé... C'est vraiment beau les principes! Pas surprenant non plus que les gens perdent la foi en si grand nombre avec un pareil clergé de pâtes molles...
(...) À Montréal, entre 1973 et 1975, un groupe formé de trois prêtres catholiques et de cinq francs-maçons dont un francophone catholique et deux pasteurs protestants a tenu une douzaine de réunions. "Il s'agissait de se mieux connaître". affirme-t-on de part et d'autre, "de voir à qui on a affaire", précise l'un des prêtres, qui préfére garder l'anonymat. (...)
Commentaire: Tiens, déjà après 10 réunions avec des FM , on commence à vouloir garder l'anonymat, à faire des cachetteries.
(...) À l'issue de ces rencontres, un rapport fut remis à l'Assemblée des évêques. Ce document, considérant que rien ne laisse croire que la maçonnerie régulière à laquelle appartiennent les loges québécoises combat l'Église, reconnaît à la lumière de la lettre du 18 juillet 1974 que ses membres ne tombent pas sous le coup de l'excommunication. (...)
Commentaire: comment peut on espérer obtenir un dialogue franc et ouvert avec des gens liés par un secret inviolable sauf sous peine de mort, voilà ce que je voudrais savoir et voilà d'ailleur l'incompatibilité de la FM avec la religion chrétienne, messieurs les prêtres anonymes.
(...) " Il y a des gens, affirme ce prêtre, plutôt conservateurs mais dont il ne faudrait quand même pas exagérer le nombre, qui croient sincèrement que des francs-maçons se sont glissés dans les millieux influents de l'Église. Tout ça représente une corde sensible pour ces gens". (...)
Commentaire: tiens, tiens...
(...) M. Jean-Guy Leboeuf, catholique pratiquant,initié à la franc-maçonnerie en 1967, depuis peu promu au 32e degré, membre de la loge Dénéchau dont il a été vénérable maître, et qui fut grand directeur des cérémonies de la Grande Loge du Québec, l'un des titres importants de la hiérachie maçonnique, souhaite pour sa part voir la situation se clarifier le plus tôt possible aux yeux de tous. "Ça ne pourrait que favoriser le développement de la franc-maçonnerie en
millieu francophone", dit-il. (...)
commentaire: voilà donc pourquoi les FM voulaient être copains-copains avec le clergé: pour pouvoir ainsi redorer leur image et attirer plus de membres.
(...) Il croit du reste le moment propice, constatant un plus grand intérêt des Canadiens français à l'égard de la "société secrète" qu'il y quelques années.
La Grande Loge du Québec fait elle-même un effort dans ce sens, préçise-t-il. "toutes les loges recevront bientôt, quand ce n'est déjà fait, la traduction française des statuts et du rituel maçonnique.
Notre bibliothèque, jusqu'ici exclusivement anglaise, offre maintenant des livres français. (...)
commentaire: pas encore bilingue en 1976 la grande loge "du Québec"
(...) Selon M. Leboeuf, qui est l'un des candidats à la chefferie de l'Union Nationale, il serait bon que davantage de leaders québécois, dans tous les domaines, politique, économique, culturel, syndical, soient francs-maçons (...)
Commentaire: voilà qui décrit bien l'oligarchie qui dirige actuellement le Québec.
(...) "Il est vrai, dit-il, que les maçons ont un bon fond conservateur, dans le sens où ils restent
attachés à certaines valeurs traditionnelles. Mais ils luttent aussi contre les préjugés , pour plus de tolérance et d'égalité, plus d'internationalisme. (...)
Commentaire: internationalisme = gouvernement mondial
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DANS LE SECRET DE CE TEMPLE
Cessez de frissonner: la franc-maçonnerie n'est pas l'antre des croque-mitaines mais un club privé pour papas conservateurs
La Presse, perspectives, 8 mai 1976
Par Pierre Laflamme
Quand j'étais à la petite école, un
professeur nous parla un jour des francs-maçons.
il nous révéla l'existence de ces hommes mystérieux, persécuteurs de la religion, qui portaient une croix à l'intérieur de leur veston afin de cracher dessus en passant devant les églises,
qui se réunissaient en secret pour blasphémer et massacrer à coups de couteau des hosties consacrés et, bien sûr, volées; même qu'un jour, paraît-il, des francs-maçons subirent la colère de Dieu lorsqu'une des ces hosties se mis à saigner, à saigner sans arrêt jusqu'à inonder toute la pièce noyant ainsi tous les assistants. Je me souviens que je trouvais que c'était bien fait pour eux mais quand même un peu fort!
Aujourd'hui, les professeurs n'entretiennent plus leurs élèves des complots maçonniques. On ne trouve plus de journal, comme autrefois celui du Québécois J-P Tardivel, La Vérité, se faisant un point d'honneur de dénoncer régulièrement les francs-maçons. Un catholique membre de la franc-maçonnerie n'encourt plus l'excommunication automatique comme c'était le cas il y a encore peu d'années. Mais Dieu sait que les relations entre le catholicisme et la franc-maçonnerie furent longtemps troubles!
Et aux côté de l'Église, dans le combat antimaçonnique, on retrouvait toute une famille politique résolument de droite. Il y a quelques mois à peine, lors de sa dernière apparition publique et au moment où l'exécution de cinq de ses opposants provoquait une vague de protestations dans le monde, le général Franco dénonçait le complot de la gauche maçonnique européenne et internationale contre son régime.
En cela, du reste, le caudillo demeurait fidèle à toute une tradition d'extrème-droite: en Italie mussolinienne, en Allemagne hitlérienne, en France occupée et pétainiste, la franc-maçonnerie était partout hors la loi.
Mais l'évolution qu'a connue l'Église ces dernières années ne pouvait que conduire à une révision de ses rapports avec les francs-maçons.
D'autant plus que la guerre ouverte qu'elle livra longtemps à ces gens fut alimenté par beaucoup de confusion attisée par des événements qui depuis longtemps appartiennent à l'histoire, par un contexte général aujourd'hui dépassé.
Il faut dire que beaucoup d'insolite, souvent à l'origine de la méfiance,entoure la franc-maçonnerie, même physiquement. Rue Sherbrooke, dans l'ouest de Montréal, se dresse, massif, austère, peu invitant d'aspect, le temple maçonnique montréalais.
Là où se réunissent les loges, cellules de base de la franc-maçonnerie. En compagnie de M. jean-Guy Leboeuf nous avons pu le visiter et même, chose rare, en photographier l'une des salles: celle qu'utilise la loge Dénéchau à laquelle appartient notre guide.
Le temple comprend une dizaine de salles, chacune d'elles partagée par plusieurs loges. Dans les grandes lignes, elles se ressemblent toutes. Dénuées de richesses ostentatoires, elles n'en dégagent pas moins
une atmosphère de solemnité, évoquant une assemblée législative avec une sorte de trône au fond et de gros bancs tout autour.
Ce qu'il y a de plus frappant, ce sont sans doute les nombreux symboles qu'on y remarque. Ainsi la couleur dominante de la salle où la loge Dénéchau tient ses réunions est le bleu, couleur des loges québécoises. À plusieurs endroits, le plus souvent sculptés dans le bois, on note une équerre et un compas,principaux symboles de la franc-maçonnerie universelle et qui rapellent la lointaine origine professionnelle. L'équerre représente La règle de conduite, à angle droit, qui doit être celle du franc-maçon à l'endroit de l'humanité; le compas, instrument qui sert à décrire le cercle, englobe symboliquement tous les maçons. Au bas de l'endroit où se tiennent les dignitaires de la loge, deux pierres, l'une polie et l'autre qui ne l'est pas, représentent le travail accompli et l'oeuvre non achevée, C'est-à-dire l'humanité toujours perfectible.
Trois colonnes, auxquelles manquent la quatrième, rappellent encore le
travail à accomplir dans la construction de l'univers.
Une lettre, G, intrigue. Elle signifie God, pour Dieu, bien sûr, mais aussi pour Gomer, Oz et Dumar qui en hébreu veulent dire Beauté, Force et Sagesse Pourquoi en hébreu ? Parce que la symbolique franc-maçonnique est censée provenir des bâtisseurs du Temple de Salomon. Deux colonnes, à rentrée de la salle, représentent d'ailleurs ce temple.
De même note-on une étoile de David, emblême des juifs, mais dont
les deux triangles inversés l'un par rapport à l'autre évoquent ici les sciences célestes et terrestres. Au-dessus de l'endroit réservé au vénérable maître de la loge, un soleil représente la lumière: placé à cet endroit, car le vénérable maître doit éclairer tous les maçons.
Devant le maître, il y aussi un socle sur lequel on déposera une bible pour la durée de la réunion.
Outre ces symboles, universels à la franc-maçonnerie, chaque loge peut avoir les siens propres qui figureront sourtout sur les tabliers que portent ses membres.
C'est donc dans ce décor inhabituel pour le profane que s'assemblent une fois par semaine les membres de chaque loge. À noter en passant que les femmes ne peuvent appartenir à la franc-maçonnerie. Quant à la loge Dénéchau, sur les cent trente personnes qui en font partie,
quatre-vingts, selon M. Leboeuf, participent régulièrement à ses activités. Ce qui se passe et se dit lors des assemblées doit demeurer secret. On sait cependant qu'elles se déroulent selon un rituel symbolique bien précis, et assez bien connu de nos jours. Ainsi, par exemple, on devra jouer du Mozart (qui était maçon) à six ou sept moments particuliers, ce qui explique la présence d'un orgue dans la plupart des salles. Un maçon demeurera ordinairement toujours membre de la même loge, quel que soit son degré. Il y a trente-trois degrés, et c'est le rythme du déveppement et de chaque individu selon la morale maçonnique qui détermine le moment où il est en mesure de gravir un nouvel échelon.
Une loge peut décider de tenir une réunion à laquelle ne seront admis que les maçons ayant atteint tel degré, comme elle peut fort bien inviter les membres d'une autre loge. Chose étrange, comme le grand-maître, premier de la hiérachie maçonnique d'un pays ou d'une province, n'appartient pas nécessairement aux degrés les plus élevés. il se verra interdire d'assister à une réunion réservée aux membres d'un degré supérieur au sien.
Dans ses grandes lignes, l'organisation de la franc-maçonnerie moderne est demeurée la même depuis son apparition à Londres en 1717. À
l'origine corporation des constructeurs de cathédrales, la défense des intérêts de ceux-ci avait fait peu à peu place, avec la fin de l'âge gothique, à un idéal plus général de fraternité entre ses membres, l'édifice à construire devenant l'univers tout entier.
La Grande Loge de Londres, dont l'immense majorité des quelques six
millions de maçons (dont près de deux millions aux Etats-Unis) relèvent encore, unifia les lois et le rituel maçonnique. Le but en est la formation morale de l'individu et l'apprentissage de l'esprit de tolérance; les discussions religieuses et politiques ont toujours été rigoureusement interdites lors des réunions des loges. La croyance en l'existence d'un Dieu, quel qu'il soit, appelé Être Suprême et Grand Architecte de l'Univers, La croyance en l'immortalité de l'âme, le respect de l'autorité de l'État et de ses lois, sont des conditions sine qua non pour être membre d'une loge reconnue par la Grande Loge de Londres, c'est-à-dire de la maçonnerie dite régulière.
Dans les pays protestants, la franc-maçonnerie s'est assez bien intégrée à la société. De nombreux membres de la hiérachie anglicane furent, dès le début, francs-maçons. Les souverains britanniques, comme la plupart des présidents des États-unis, sont traditionnellement maçons. Il devrait en être autrement dans les pays latino-catholiques, d'abord parce que Rome interdit sous peine d'excommunication, dès 1738, aux catholiques d'appartenir à la franc-maçonnerie. Opposition traditionnelle à toute société secrète, crainte d'assister au développement d'une nouvelle religion naturaliste peu exigeante, les raisons sont diverses qui motivent l'attitude de l'Église. Mais ce n'est qu'au XIX siècle que le conflit entre le catholicisme et la franc-maçonnerie atteignit toute sa virulence lorsque, suite à la Révolution française et au mouvement d'unification politique de l'Italie, les maçonneries de ces deux pays se politisèrent et devinrent franchement anticléricales. Et en 1877, le principal groupe maçonnique français, le Grand Orient de France, en supprimant l'obligation pour ses membres de croire en un Dieu et en
l'immoratilé de l'âme, provoqua son "excommunication" par les loges rattachées à la Grande Loge de Londres.
C'est dans ce contexte d'âpres luttes politiques et religieuses qu'on accusa la franc-maçonnerie d'être à l'origine de toutes sortes de complots, d'avoir organisé la Révolution française, par exemple.
À la fin du XIX siècle un ancien maçon français, LÉo Taxil, qui devait ultérieurement avouer sa supercherie, "dévoila" les pratiques démoniaques de ses ex-confrères. En 1917 l'église, par le canon 2335, interdit à nouveau aux catholiques de s'inscrire "dans une secte maçonnique ou dans d'autres sociétés du même genre qui forment des complots contre l'Église ou les pouvoirs civils légitimes".
Il est remarquable de constater que ce canon ne fait aucune distinction entre les francs-maçonneries régulière ou irrégulières (ou Latine);cette confusion fut sans doute particulièrement importante au Québec, pays catholique dont les loges maçonniques appartiennent par contre à la maçonnerie régulière.
S'il y eut en Nouvelle-France des loges, il n'en est resté aucune trace connue. Et il semble bien que la franc-maçonnerie fut introduite chez nous par les armées anglaises conquérantesqui mirent sur pied dès 1759 une Grande Loge provinciale de Québec. Depuis ce jour, la maçonnerie est demeurée au Québec une institution anglophone d'abord et avant tout.
Qu'on en juge sur les quelque 15 000 membres québécois, membres de la Grande Loge du Québec (la G.L.D.Q), il n'y a environ qu'un millier de francophones. La Liste de ses dignitaires nous révèle depuis toujours des noms presque exclusivement anglophones. Ce qui explique la
faiblesse numérique de la G.L.D.Q: nos 15 000 maçons ne font pas le poids à côté des 150 000 que compte l'Ontario.
La faiblesse du recrutement francophone de la franc-maçonnerie s'explique peut-être par une trop grande identification de cette société au milieux anglo-protestant. Mais l'influence d'un clergé ultramontain sur un peuple catholique en bloc, à une époque où l'Église condamnait sans nuance tout ce qui était franc-maçon, fut probablement le principal facteur de cet état de chose.
C'est ainsi qu'une loge francophone, la loge des Frères du Canada, mise sur pied en 1816, disparut peu après son apparition, suite semble-t'il à la première bulle pontificale antimaçonnique promulguée au Canada, celle de Pie VII en 1814.
il ne faudrait cependant pas conclure hâtivement qu'il fut impossible au siècle dernier pour les Canadiens français d'être maçons. Des loges francophones finirent au contraire par être mises sur pied avec succès dans la seconde moitié du siècle. Et même, dans les armées 1830, la Grande Loge du Québec eut un grand-maître canadien-français, Claude Dénéchau, marchand de grain, trente ans durant membre du Conseil législatif, et dont l'une des quatre loges francophones que l'on retrouve auiourd'hui parmi les cent neuf loges de la G.L.D.Q. porte le nom.
il y eut aussi, dans les années 1890 à Montréal, une loge rattachée au
Grand Orient de France. La loge Émancipation; elle fut immédiatement
condamnée tant par la G.L.D.Q. à cause de appartenance au Grand Orient que par les milieux antimaçonniques. Jean-Paul Tardivel, propriétaire du journal ultramontain La Verité, dénicha et publia la liste des membres de cette loge, ce qui suffit à provoquer sa disparition rapide. Mais Tardivel n'a pas adouci pour autant sa position à
l'égard de la Grande Loge du Québec.
"La franc-maçonnerie anglaise, écrivait-il le 23 octobre 1897, est plus redoutable que la franc-maçonnerie française, parce que plus hypocrite".
Après l'échec de la loge Émancipation, il fallut attendre 1975 pour assister à une nouvelle tentative de percée au Québec du Grand Orient de France, avec la mise sur pied à Montréal de la loge Montcalm. Quel sort aujourd'hui cette loge irrégulière, dont les activités sont entourées de la plus grande discrétion? Il est trop tôt pour le dire.
Quoi qu'il en soit, le climat a bien changé depuis les temps héroïques de M. Tardivel; des contacts se sont établis entre catholiques et francs-maçons "réguliers". En 1970, par exemple, Mgr Irénée Lussier, ancien recteur de l'université de Montréal, lut l'évangile et prononça l'homélie lors d'une rencontre commune des membres de la loge maçonnique des Coeurs Unis qui fêtait ses cent ans et des Chevaliers de Colomb qui, pourtant avaient longtemps constitué une sorte de pendant ennemi de la franc-maçonnerie.
Récemment, c'est le Vatican lui-même qui, sans modifier sa législation, adopta une attitude différente à l'égard de la franc-maçonnerie. Après avoir consulté les évêques,Rome fit parvenir le 18 juillet 1974 une lettre prudente aux présidents des Conférences épiscopales: cette lettre recommande une interprétation stricte du canon 2335, de manière à ne comdamner l'appartenance des catholiques qu'aux seules loges combattant l'Église; il demeure cependant toujours interdit aux religieux et clercs d'être membre de la franc-maçonnerie.
À Montréal, entre 1973 et 1975, un groupe formé de trois prêtres catholiques et de cinq francs-maçons dont un francophone catholique et deux pasteurs protestants a tenu une douzaine de réunions. "Il s'agissait de se mieux connaître". affirme-t-on de part et d'autre, "de voir à qui on a affaire", précise l'un des prêtres, qui préfére garder l'anonymat. À l'issue de ces rencontres, un rapport fut remis à l'Assemblée des évêques. Ce document, considérant que rien ne laisse croire que la maçonnerie régulière à laquelle appartiennent les loges québécoises combat l'Église, reconnaît à la lumière de la lettre du 18 juillet 1974 que ses membres ne tombent pas sous le coup de l'excommunication. Le document envisage en outre l'opportunité de faire connaître cette lettre dans le simple but d'informer.
Les évêques québécois, qui ont reçu ce rapport il y a plusieurs mois, ne se sont pas encore prononcés à son sujet "Sans doute les évêques ne considèrent-ils pas cette question comme prioritaire, laisse entendre le même Prêtre; il est également possible qu'ils veuillent éviter de heurter certains fidèles: toute cette histoire a laissé des séquelles et l'Église se doit d'être prudente et de respecter tous les catholiques". Que ces séquelles alimentent certaines réticences à l'enterrement définitif de la hache de guerre entre l'Église et la franc-maçonnerie;que les évêques craignent des querelles inutiles parmis les fidèles; que les évêques eux même ne soient pas unanimes sur la question, tout cela est possible. " Il y a des gens, affirme ce prêtre, plutôt conservateurs mais dont il ne faudrait quand même pas exagérer le nombre, qui croient sincèrement que des francs-maçons se sont glissés dans les millieux influents de l'Église. Tout ça représente une corde sensible pour ces gens".
M. Jean-Guy Leboeuf, catholique pratiquant,initié à la franc-maçonnerie en 1967, depuis peu promu au 32e degré, membre de la loge Dénéchau dont il a été vénérable maître, et qui fut grand directeur des cérémonies de la Grande Loge du Québec, l'un des titres importants de la hiérachie maçonnique, souhaite pour sa part voir la situation se clarifier le plus tôt possible aux yeux de tous. "Ça ne pourrait que favoriser le développement de la franc-maçonnerie en millieu francophone", dit-il.
Il croit du reste le moment propice, constatant un plus grand intérêt des Canadiens français à l'égard de la "société secrète" qu'il y quelques années.
La Grande Loge du Québec fait elle-même un effort dans ce sens, préçise-t-il. "toutes les loges recevront bientôt, quand ce n'est déjà fait, la traduction française des statuts et du rituel maçonnique.
Notre bibliothèque, jusqu'ici exclusivement anglaise, offre maintenant des livres français. Bien sûr, ïl y a quelques réticences à cette évolution chez les plus âgés sourtout, mais dans l'ensemble ça ne
pose pas de problèmes".
Selon M. Leboeuf, qui est l'un des candidats à la chefferie de l'Union Nationale, il serait bon que davantage de leaders québécois, dans tous les domaines, politique, économique, culturel, syndical, soient francs-maçons, non pas qu'il souhaite voir la maçonnerie s'engager et se politiser,mais bien au contraire parce qu'il croit que les grands débats québécois se retrouveraient marqués de plus de
tolérance. Mais pour s'implanter un peu plus solidement en milieu francophone, la franc-maçonnerie ne peut organiser de campagne de recrutement: il est en effet strictement interdit de solliciter quelqu'un afin qu'il pose sa candidature à la maçonnerie. "La déçision d'entrer dans la franc-maçonnerie, dit M. Leboeuf, doit appartenir au seul candidat, ce doit être le fruit de sa seule volonté. Lors de son initiation, il doit déclarer solennellement n'avoir subi aucune pression dans ce sens".
Une telle exigence trouve sa justification la nature même de la maçonnerie, qui n'est pas une société ouverte. Elle se veut au contraire élitiste, mais pas au niveau social: ce sont les valeurs morales de l'individu qui sont jugée, sur le plan de la famille, du travail, du respect des lois et des individus, de la croyance en
Dieu. Une enquête est effectué par trois maçons auprès de chaque candidat afin de vérifier, par exemple, qu'il jouit du complet accord de sa famille, dont l'intégrité ne doit pas être mise en cause par l'appartenance de son chef à la maçonnerie.
Respect de la famille, de la valeur du travail, croyance en Dieu, n'est-on pas en présence d'une association tout bonnement conservatice? M. Leboeuf ne le nie pas. "Il est vrai, dit-il, que les maçons ont un bon fond conservateur, dans le sens où ils restent attachés à certaines valeurs traditionnelles. Mais ils luttent aussi contre les préjugés , pour plus de tolérance et d'égalité, plus d'internationalisme.
C'est en fait un mélange de conservatisme et de libéralisme".
Mais pourquoi devient-on franc-maçon? "Certains, explique M. Leboeuf
sont attirés par l'aspect ésotérique ou philosophique de la franc-maçonnerie; d'autres par son aspect initiatique, par tout son rituel mystérieux. D'autres par l'espoir d'entrer dans un temple souterrain de la puissance, y voyant le moyen de pénetrer dans le cénade des gens qui détiennent les leviers du pouvoir dans la société:
ceux-là sont rapidement déçus et n'y restent pas longtemps.
D'autres sont attirés par l'esprit de tolérance qui y est préconisé,
ceux-là sont souvent frappés par l'exemple de gens qu'ils savent être maçons.
Comment une association dont le but premier est la formation morale de l'individu trouve-t-elle sa cohésion? Car il n'y aurait que 3pc d'abandons par an, ce qui est peu. "Je crois, répond M. Leboeuf que c'est dû à la profonde fraternité qu'on y trouve, l'égalité entre les membres quels que soient l'âge et la condition sociale de chacun.
La confiance mutuelle forme cette cohésion, et par l'enquête tenue auprès de chaque candidat, on est sûr de chacun de nous".
La franc-maçonnerie intervient-elle, comme on l'en a tant de fois accusée, dans la vie politique et sociale? En tous cas, M. leboeuf le nie catégoriquement. "Ce n'est pas son but, dit-il.
Elle n'est pas un groupe de pression. Des hommes politiques, des financiers s'y retrouvent, mais à peu près dans les mêmes proportions
que dans la société". il est possible, admet-il, que des déçisions importantes concernant le pays aient été prises dans le temple maçonnique, "mais pas plus qu'ailleurs et sans impliquer la franc-maçonnerie. Lors des agapes, petits lunchs servis après les réunions des loges, il n'est pas interdit d'évoquer les grandes questions de l'heure, mais jamais dans la perspective d'une déçision ou d'une intervention. D'ailleurs les opinions et les intérêts sont trop diversifiés pour permetre une pareille concertation".
M. Leboeuf réfléchit quelques secondes puis, relevant la tête, il dit en pesant bien ses mots: "Quand j'étais grand directeur des cérémonies, j'ai assisté à toutes les réunions de direction, les réunions importantes. S'il y a des déçisions politiques qui impliquent la franc-maçonnerie, je ne sais pas où sa se passe, je ne sais vraiment pas où".
Autre citations du grand "nationaliste" que fut rené lévesque:
"Il n'y a pas de pays dans le monde qui puisse se dire résolument indépendant. Nous sommes tous interdépendants. Nous sommes tous citoyens du monde. L'humanité est une seule famille. La Terre est un pays qui s'ignore." (La Presse, 12-2-62, p,9).
M. Roger Léger, reporter de La Presse présent lors de l'allocution, résuma ainsi le FINALE du discours de René Lévesque:"M. Lévesque a cité l'exemple de ce nouveau pays, Israël, qui a créé une société où l'on travaille pour l'homme, une société qui respecte l'homme. Une société où l'on a pris l'homme comme base de développement, comme richesse fondamentale."
"A l'échelle mondiale, je suis fédéraliste-Il faut que la société internationale arrive à arracher les griffes aux gros et aux fauves, pour laisser respirer les autres. Ce courant se dessine à l'échelle du monde". ("La Presse", 22-11-78, p. H13)
M. Lévesque précise qu'il croit qu'une forme minimale de fédéralisme à l'échelle mondiale est nécessaire ,pour éviter le chaos de la famine et de la guerre, ajoutant qu'il ne voit pas de contradiction entre cette prise de position et son nationalisme
québécois."
("La passion du Québec" -Lévesque croit au fédéralisme dans le monde", "La Presse", 16-11-78, p. D-12)
C'était quoi déjà la mission du peuple Canadien-Français?
La nation est constituée par l'unité de langue, l'unité de foi,
l'uniformité des mœurs, de coutumes et d'institutions. Les Canadiens
français possèdent tout cela et constituent bien une nation. Chaque
nation a reçu de la Providence une mission à remplir. La mission du
peuple canadien-français est de constituer un foyer de catholicisme
dans le Nouveau Monde .
-Mgr Laflèche
Par contre, la motion de reconnaissance du "qwebec nation" par l'orangiste Harpeur dit:
"Que la Chambre reconnaisse que les Québécoises et les Québécois
forment une nation actuellement au sein du Canada."
On n'a plus de mission! Plus de religion! Les orangistes ont vaincu
les papistes!
http://www.missa.org/suppplique_foi_08.php
Le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse et la franc-maconnerie (missa.org):
... Le programme Éthique et Culture Religieuse concocté par des idéologues, experts en fourberie, du ministère de l'Éducation du Québec, est l'aboutissement très habile de ce qui a été conçu et défendu depuis plusieurs décennies par Le Mouvement Laïque Québécois, dont l'origine maçonnique ne fait aucun doute. Il suffit de connaître les principes qui ont toujours inspiré la franc-maçonnerie pour voir d'une façon évidente l'influence qu'elle exerce depuis 1960 sur le système d'éducation du Québec....
...Quant à la situation actuelle du Québec, nous sommes obligés de constater que parmi les nombreuses causes de la déchristianisation de notre Province et en particulier de la déconfessionnalisation de nos écoles, il y eut, par méconnaissance de l'action des loges maçonniques, qui travaillent toujours dans l'ombre, un abandon progressif de nos droits, dans une atmosphère d'inadvertance générale, même de la part du clergé. Un exemple plus récent fut le retrait de la Constitution de notre pays de l'article 93 [note antimaçon: clause abolie par le tandem Pauline Marois/Stéphane Dion juste après le référendum de 95], que nos pères avaient inscrit dans la charte canadienne, et qui accordait une reconnaissance légale à la confessionnalité scolaire. Cet article de notre constitution était une barrière tellement efficace à la création d'un système scolaire totalement laïque que, sans la faire sauter, notre gouvernement du Québec ne pouvait achever l'exécution intégrale du nouveau système éducatif en grande partie élaboré par le Mouvement laïque québécois, et fortement réclamé par ses membres et sympathisants, faisant tous à coeur joie l'oeuvre de la franc-maçonnerie, consciemment ou inconsciemment. En échange de promesses que les droits à l'enseignement de la religion seraient protégés à l'intérieur du Québec, les représentants de la hiérarchie catholique ont cru bon de ne pas faire d'opposition de principe à l'amendement de l'article 93 de l'A.A.N.B. (Acte de l'Amérique du Nord Britannique). Mais ils ont été trompés, car il est certain que cet amendement n'était voulu par le gouvernement du Québec que pour abolir définitivement et totalement tout enseignement religieux confessionnel à l'école....
Plan des francs-maçons publié dans le journal Le Droit D'Ottawa en 1961 (100% réalisé depuis)
PLAN DE LAïCISATION
Organiser des assemblées sous le nom de MOUVEMENT LAÏC DE LANGUE FRANCAISE. Présenter des forums et des conférences à la radio et la télévision en faveur de l'école neutre. Tâcher d'y entraîner des "bons chrétiens en vue".
Répandre en notre Province des revues impies et anticléricales, de France et de Belgique, soit "Le Réveil Rationaliste", "La Maison", "Les Écrits Libres" et les ouvrages des Editions Fishbacher (distribution Hachette) etc....
Publier des articles anticléricaux et libres-penseurs dans "La Presse", dans "Le Devoir", dans les revues "Cité Libre" et "Liberté". Dans ces journaux et revues, publier des caricatures et des articles qui ridiculisent le clergé, les communautés religieuses et les gens de droite. On y fera traiter les adversaires, les défenseurs de l'Eglise et des principes chrétiens, de chasseurs de sorcières, d'inventeurs de mythes, de fascistes, afin de les discréditer devant le public.
Propager dans le milieu universitaire le journal communiste "Le Combat", déjà introduit à l'Université de Montréal. Placer à la rédaction des Journaux Étudiants (universitaire) des esprits forts et révolutionnaires, afin de soulever les étudiants contre les autorités et contre le clergé.
Faire inviter dans nos universités et collèges classiques des conférenciers gauchistes. Introduire dans nos universités catholiques des professeurs libres-penseurs, anticléricaux et même athées (recommander à ceux-ci la prudence dans leurs attaques contre la religion). Ne pas oublier que c'est par les Collèges et les Universités que la France a été en grande partie déchristianisée et que Cuba vient de passer au communisme.
Activer la propagande en faveur de la séparation de l'Église et de l'État, dans le sens athée, afin que l'État devienne le seul maître en éducation. On arrivera progressivement a abolir le Conseil de l'Instruction Publique (pour se débarrasser du contrôle des Evéques) qui sera remplacé par un Ministère de l'Education neutre, c'est-à-dire anti-religieux. Le but secret est d'arriver à l'apostasie officielle de l'État, surtout en éducation.
Faire pression sur le Gouvernement Provincial pour faire passer des
lois laïques (athées comme en France). Dans ce pays, les Franc-maçons ont réussi à en faire des lois intangibles, placées à la base de la Constitution républicaine.
Les prêtres et les religieux seront envoyés progressivement des Institutions d'Enseignement secondaire et ils seront remplaces par des professeurs laïcs même pour la direction de ces Institutions. Dans les écoles primaires, les Communautés religieuses de Frères et de Soeurs perdront peu à peu leur monopole; elles seront nationalisées comme en France.
Au début, on tolérera un certain enseignement religieux dans les institutions scolaires aux heures les moins favorables; on acceptera aussi la visite d'un prêtre-aumônier pour sauver les apparences.Mais dans quelque temps, on viendra se débarrasser de toute influence religieuse, comme des crucifix, des statues, images et de tout ce qui entretient un climat chrétien dans nos écoles afin de former une jeunesse "libre de tout pré-Jugé sectaire".
Obtenir du Ministère de l'Education que les écoles neutres de l'État soient sur le même pied que les écoles catholiques. Dans quelque temps; il faut arriver à l'idéal: que toutes les écoles publiques soient neutres, subventionnées et contrôlées par l'Etat, sans-Dieu, tandis que les écoles privées catholiques ne seront plus qu'un ghetto, comme dans les autres provinces du pays, où les catholiques doivent payer double taxe pour maintenir des écoles selon leur foi,
Obtenir des chefs politiques qu'ils fassent des colères contre les criminels qui dénoncent l'anticléricalisme: excellente manoeuvre hypocrite, qui laissera le champs libre à nos amis libres-penseurs pour poursuivre le plan de laïcisation.
Nos "amis" de France disent: "TOUT FAIRE POUR EMPÊCHER LA FRANCE DE REDEVENIR LA FILLE AINÉE DE L'ÉGLISE"... Dans notre province, entre nous, prenons le mot d'ordre: "TOUT FAIRE POUR DÉTACHER LA NOUVELLE-FRANCE DE L'ÉGLISE"...
(LE DROIT OTTAWA, 1961)
Un homonyme c'est...
Richard Guay nouveau président de la caisse de dépôt
et..
Richard Guay vénérable maître de la loge Laval et de la loge de
perfection fleur de lys
(4e jusqu'au 14e degré)
C'est aussi un nom commun
Imaginez qu'une madame conservatrice soit membre de l'Opus Déi!
Horreur! une organisation catholique!
Sont michants michant parce qu'ils n'acceptent pas les francs-maçons,
selon le journaliste.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080908/CPELECFED02/80908249/6488/CPACTUALITES
Ce n'est pas la première fois bien sûr que le torchon maçonnique la Presse part en guerre contre l'opus Dei. On n'a qu'a lire la lettre du chef maçonnique J-Z Léon Patenaude au GODF pour s'en convaincre. Lettre dans laquelle il se vante d'avoir fait publier des articles défavorables à L'O-D
dans ce journal. Voir:
http://complotquebec.blogspot.com/2007/07/laffaire-opus-dei.html
J'ai envoyé un email à ce Denis Lessard pour lui demander quand il
fera un article sur les francs-maçons et la politique. Pensez vous
qu'il va daigner me répondre?
Il pourrait demander à son collègue journaliste de La Presse, Daniel
Laprès, membre de la loge Jean T. Désagulier. Il pourrait parler aussi
de la médaille qu'a reçu Tit-poil premier, pape des péquiste le 7 mai
1985 à la loge Montcalm?
À propos de l'ordre de Jacques Cartier, la "patente":
Serviam, Juillet/août 1966
Les grands chefs de L'OJC ont, pendant des années exploité la
crédulité de leur "initiés" sous prétexte de combattre les
ennemis des canadiens français catholiques. Tout ce qu'ils ont produit, au point de vue pratique, c'est un recul des canadiens français, un long retard, mais par contre une ascension du ces grands chefs vers de hauts postes et de plantureux fromages qui font leur fortune et leur ont été donnés par l'"ennemi".
Après avoir obtenu ce qu'ils désiraient,---l'argent, la gloire et une puissance devenue éphémère---ces grands chefs de l'OJC ont dissous l'Ordre; laissant en plan, gros Jean comme par-devant, leurs naïves victimes. On parle du réveiller l'Ordre. Sera-ce pour engraisser encore les grands chefs tombés dans la nullité?
En 1967, René Lévesque, futur chef soit-disant séparatiste, voulait...
"Un québec souverain...dans une UNION CANADIENNE"!
voir L'action 19 sept 1967
http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/action/
La veille, le même journal disait que Trudeau voulait amender la constitution de 1867 pour y introduire "une déclaration sur les droits de l'homme"
Quel beau "hasard".
Et si je vous disais que l'objectif secret des deux référendum sur la "souveraineté" du Québec visaient en fait la création d'une crise artificielle visant à remplacer la constitution CHRÉTIENNE de 1867 par une constitution socialisante basée sur les "droits de l'homme"?
Lévesque et Trudeau étaient tous les deux des membres fondateurs de la ligue des droits de l'homme avec le franc-maçon du grand orient de France J-Z Léon Patenaude en 1963, donc c'est pas surprenant que l'on a finalement eu droit en 1981 à la "charte des droits et libertés" d'inspiration pluraliste. Mais le faible score du OUI en 1980 avait empêché la création d'une crise assez grâve qui aurait permis de déchristianiser complètement la constitution. Il restait à se débarasser d'un dernier élément "gênant"... élément qui empêchait les non-chrétiens (dont les juifs) d'obtenir des écoles SUBVENTIONNÉES.
Le référendum de 1995 avait comme objectif de supprimer définitivement
l'article 93 de la constitution de 1867 qui garantissait
l'enseignement confessionnel. Ce qui fut fait en 1997 par le couple
Stéphane Dion et Pauline Marois. Le résultat serré du référendum de
1995 et sourtout la fameuse déclaration de Jacques Parizeau sur
l'argent et le vote ethnique avait fait son travail. Le Canada et le
Québec étaient à l'époque plongé dans une grave crise identitaire.
Tout cela vait été bien planifié par les médias FÉDÉRALISTES (gesca)
qui avaient fait avant le référendum de Lucien Bouchard un "sauveur",
contribuant ainsi fortement à la montée du OUI dans l'opinion
populaire juste avant le scrutin (qui menacait autrement d'obtenir le
même faible score qu'en 1980 avant l'arrivée du "négociateur en chef").
Voilà aussi pourquoi vous ne verrez jamais un 3e référendum sur la soi-disant "souveraineté" du Québec, car tout l'engenda anti-chrétien est complété...
Toujours dans le journal L'action du 19 sept 1967 page 5, on apprend que le cardinal Léger vient de recevoir un prix "famille de l'homme" par la ligue anti-diffamation du B'nai B'rith. Plus tard, le 11 nov. 1981, il recevra un prix du club rotary, selon le journal La Presse.
Le club rotary a toujours été comdamné par l'Église catholique comme étant un club maçonnique dont l'adhésion est interdite sous peine d'excommunication.
Voilà donc le cardinal qu'on avait durant la révolution dite tranquille...
l'article de journal annoncant la dissolution de l'ordre de Jacques Cartier. Le dernier paragraphe laisse perplexe, l'OJC existerait il encore?
l'action, 1 mars 1965, page 11
Dissolution de O.J.C. ?
MONTREAL. Un télégramme anonyme, en provenance d'Ottawa, adressé hier soir aux quotidiens français du Québec annonce la dissolution de l'ordre Jacques-Cartier.
Fondé en 1926 pour défendre les intérêts des fonctionnaires canadiens-français à Ottawa,l'OJC maintenait encore dernièrement un secrétariat dans la capitale fédérale.
il n'a pas été possible hier
soir de faire confirmer ou infirmer le télégramme dont voi-
ci le texte :
"Dissolution de l'Ordre Jacques-Cartier. STOP. Un communiqué de l'Ordre de Jacques-Cartier fait part qu'au cours d'une réunion récente les administrateurs de cette société ont décrété sa dissolution en raison de l'existence et de la puissance des nombreuses structures sociales, économiques et nationales au Canada français et parce que selon eux l'Ordre a accompli sa mission. STOP. La direction de l'ordre ajoute le
communique croit qu'il s'est employé avec désintéressement à servir les intérêts Supérieurs de la nation canadienne-française et se glorifie de léguer à celle-ci une floraison d'oeuvres et de réalisations positives qui lui surviront."
Certains informateurs se disent sceptiques devant cette dépêche en raison notamment du fait que l'Ordre s'employait très activement ces derniers temps à réorganiser ses cadres dans la région de Montréal.
http://www.ledevoir.com/2008/09/29/208078.html?fe=5011
Qui veut faire taire les évêques du Québec?
Le 21 novembre 2007, le cardinal Ouellet a publié une lettre ouverte
dans laquelle il invitait les Québécois au dialogue et demandait
pardon pour certaines fautes commises, par le passé, par l'Église
catholique. Il y reconnaissait notamment «les attitudes étroites de
certains catholiques» et leurs conséquences en matière de
discrimination à l'égard des autochtones, des femmes ou des
homosexuels. Cette lettre apparaissait notamment comme une réponse à
son mémoire présenté dans le cadre de la commission Bouchard-Taylor.
Il y manifestait la volonté de maintenir un enseignement religieux
dans les écoles et de recourir à une «nouvelle évangélisation» de la
province. Cette première intervention lui avait valu un grand nombre
de réactions négatives, et on lui reprochait notamment son ton
hautain. Par sa lettre de repentance, publiée trois semaines plus
tard, le primat du Canada semblait alors vouloir prendre acte des
critiques émises et tentait de renouer un dialogue difficile. Ceux-là
mêmes qui lui avaient reproché son ton supérieur et extérieur aux
réalités sociales du Québec s'en sont pris cette fois à sa nouvelle
attitude, perçue comme une vaine tentative de réconciliation trop
tardive, lacunaire et à la bonne foi douteuse.
Deux réputations
Par conséquent, quoi que dise le cardinal de Québec, il semble qu'il
ne puisse en définitive qu'avoir (forcément) tort aux yeux des bien-
pensants. Les réactions à sa deuxième intervention ont également été
très véhémentes, chacun trouvant que le cardinal n'était pas allé
assez loin dans la repentance manifestée. Même la ministre québécoise
de la Condition féminine, Christine St-Pierre, a tenu à lui jeter la
«pierre» en manifestant, à cette occasion, une curieuse appréciation
de la laïcité et de la séparation des pouvoirs.
Il faut dire que le cardinal Marc Ouellet a la réputation tenace
d'être un intellectuel conservateur, attaché aux dogmes et proche de
Rome. Ces qualificatifs suffiraient donc à le disqualifier aux yeux
d'un grand nombre de Québécois et à rendre ses propos irrecevables car
émanant d'une personnalité contestée. Il semblerait en aller
différemment du cardinal Jean-Claude Turcotte, dont la bonhomie et le
ton conciliant le rendraient plus sympathique aux yeux des médias,
gardiens de la bien-pensance contemporaine.
Désaveu du Dr Morgentaler
Or, le cardinal de Montréal est intervenu, le 11 septembre dernier,
pour remettre en cause l'attribution de l'Ordre du Canada au docteur
Henry Morgentaler. La contribution de ce médecin, partisan de la
reconnaissance de l'avortement au Canada, n'aurait constitué à son
avis qu'un «progrès social très discutable».
Ce dernier intervient ainsi à la suite de plusieurs personnalités qui
se sont également désolidarisées du Dr Morgentaler, auquel l'honneur a
été accordé le 1er juillet 2008. Lucien Larre, prêtre de Colombie-
Britannique, et Gilbert Finn, ancien lieutenant-gouverneur du Nouveau-
Brunswick, ont ainsi déjà renoncé à leurs décorations de l'Ordre du
Canada afin d'exprimer publiquement leur mécontentement.
Le cardinal a interpellé les dirigeants politiques en soulignant
l'utilité de s'interroger en ces termes: «Suis-je politically correct?
Est-ce que je suis la majorité ou est-ce que je suis ma conscience?»
Mgr Turcotte vient ainsi de heurter de front le politiquement
médiatique et la toute-puissance des avis majoritaires (ou supposés
tels) et idéologiquement imposés au nom d'une conception erronée de la
démocratie.
Dénonciations
À la suite de ce «coup d'éclat», les réactions à l'encontre du
cardinal Jean-Claude Turcotte ont été fort nombreuses. Plusieurs ont,
par exemple, dénoncé l'introduction de la religion au sein de la
campagne politique actuelle, alors même qu'aucune voix ne s'était
préalablement élevée pour dénoncer, à l'inverse, l'attitude de Mme St-
Pierre à l'égard du cardinal Ouellet.
En réalité, cette intrusion du cardinal Turcotte dans la sphère
publique ne pouvait rester sans réaction de la part des défenseurs
d'un «nouvel ordre moral». Pour le faire taire, certains journalistes
se sont alors empressés de soulever la question des prêtres
pédophiles. Dès le lendemain de son intervention, un premier écrit a
cherché à mettre à mal le cardinal et à le réduire au silence.
Dans un premier temps, il était reproché au cardinal Turcotte d'avoir
dénoncé la nomination du Dr Morgentaler en pleine campagne électorale.
Cette fois, c'est pourtant la concomitance des problèmes (réels) de
sévices sexuels avec l'intervention du prélat montréalais qui pose un
sérieux problème. Les attaques à l'encontre du cardinal visent
essentiellement à lui reprocher le financement, par le diocèse,
d'études en droit canonique pour un prêtre qui a été condamné pour des
attouchements sexuels et qui est, depuis, exclu de toute activité
pastorale.
Il semble qu'en l'espèce, l'Église ait toutefois pris ses
responsabilités en retirant toute fonction pastorale à l'abbé
incriminé et en le cantonnant à des activités purement administratives
au sein du diocèse. Par ailleurs, le coupable a terminé de purger sa
peine de prison avec sursis, et l'empressement de certains à dénoncer
la solution de réadaptation envisagée est étrange «pour dire le
moins».
Confusion
Cette mauvaise confusion des genres n'a pas échappé à quelques esprits
et, en définitive, il semble évident que cette affaire de pédophilie
n'a été évoquée par la presse qu'afin de mettre à mal l'autorité du
cardinal et pour le «punir» de ses propos outranciers de la veille.
Une telle attitude est grave, car elle remet directement en cause la
liberté d'expression. Toute prise de parole publique d'une autorité
ecclésiastique suscite désormais une attitude de réprobation
instinctive et immédiate. L'Église n'aurait plus aucun droit ni
compétence pour intervenir dans le champ du débat d'idées, elle qui
avait jusqu'alors la prétention de se définir comme «experte en
humanité» (Paul VI, déclaration à l'ONU, 1965).
Parlons élections fédérales canadiennes maintenant:
Duceppe et la manip de l'underdog.
La gauche aime bien "penser" que Desmarais a influé favorablement sur
la popularité de Harpeur en début de campagne
(Parizeau dans Lau't journal: Desmarais a pesé sur un piton).
http://www.lautjournal.info/default.asp ... ewsId=1019
Mais maintenant que Duceppe est populaire, vous allez me faire croire
que Desmarais n'est plus capable de peser de pitons???
Voici la manip de l'underdog:
-En début de campagne on soutient outrageusement un parti (les
conservateurs) à un point tel qu'on crée un écoeurement dans la
population. Tout semble gagné et la campagne est jugée terne.
-Vient ensuite "soudainement" l'underdog désigné (Duceppe) qui prend graduellement de
plus en plus de force jusqu'au point de devenir un courrant
irrésistible juste à point le jour de l'élection. La campagne devient alors palpitante. Mais l'underdog ne doit
pas atteindre le sommet trop tôt sinon les gens vont se lasser.
les merdias utilisent souvent cette tactique:
Voir le cas Lucien Bouchard lors du référendum de 1995.
Offensive maconnique à Montréal
carrefour chrétien juin 1976
Dans LE DEVOIR du 3 avril 76 nous avons lu un texte inquiétant, signé par deux Jésuites et un Dominicain, membres d'un Comité de recherche sur la Franc-Maçonnerie au Québec. Ils font état d'un document du cardinal Seper, préfet de la S. Cong. pour la Doctrine de la Foi, adressé aux conférences épiscopales de toute l'Église catholique (18 juillet 1974). Il s'agit du canon 2335 du Code canonique qui "interdit aux Catholiques sous peine d'excommunication de faire partie de la F.M. ou d'autres associations du même genre, qui forment des complots contre l'Église ou les pouvoirs civils légitimes." Le Card. Seper écrit que "le dit canon concerne seulement les catholiques qui font partie d'associations qui agissent contre l'Église." (Nous verrons plus loin que c'est arrivé à Montréal en 1910).
Les Pères SJ et OP distinguent deux branches de F.M,: la Maçonnerie régulière d'inspiration anglaise et la M. irrégulière d'inspiration latine; ils prétendent que les Loges irrégulières ou latines sont méchantes et condamnées par le card. Seper; tandis que les Loges régulières ou anglaises ne sont pas anti-catholiques, donc pas condamnées. Ils insinuent que nos catholiques pourraient entrer dans ces dernières, qui sont "des associations fraternelles interconfessionnelles". Voilà une directive ambiguë qui va réjouir les laïcisateurs et qui va ouvrir la porte dangereuse à nos catholiques naïfs, prêts à fraterniser avec les hérétiques, les agnostiques, les athées, etc. C'est le succès assuré à la LOGE MONTCALM, que M. Prouteau, envoyé par le Grand Orient de France, est venu fonder à Montréal l'an dernier (cf. La Presse, 6 fév. 1975).
Dans LE DEVOIR du 7 avril, M. J.P. de LAGRAVE répond, par une étude historique solide et pertinente sur la F.M. au Québec; Il n'admet pas le libéralisme imprudent des RR. PP.
Nous allons ajouter quelques réflexions pour mettre en garde nos bonnes gens contre un oecuménisme qui conduit à l'indifférentisme (toutes les religions sont bonnes également) et qui favorise l'idéal maçonnique d'une seule RELIGION UNIVERSELLE, dominée évidemment par la Franc-Maçonnerie.
En 1910, il y avait à Montréal la trop fameuse Loge L'ÉMANCIPATION. Elle a été discréditée par sa tentative d'organiser un guet-apens pour déshonorer les prêtres étrangers qui devaient venir au Congrès Eucharistique international, en les dirigeant vers des lupanars où ils auraient été photographiés. Ce complot diabolique fut dévoilé par un M.
Lemieux qui publia les noms des conjurés de la dite Loge, dont plusieurs citoyens éminents, des hypocrites connus comme de bons catholiques. Le complot étant évanté, la Loge humiliée rentra dans l'ombre. - Et voici qu'on va la ressusciter après 65 ans, en cherchant à redorer son blason avec le nom de Montcalm! Nos patriotes devraient protester contre ce salissage d'un héros national.
La Grande Loge de France ayant manqué son coup à Montréal en 1910, voici que revient à l'attaque le Grand Orient athée et persécuteur, loup sous une peau de brebis. À ce propos, L'HOMME NOUVEAU de Paris (2 mars 1975) rappelle que le grand savant Alexis Carrel avait prédit, dans une lettre à sa mère que l'Église catholique au Canada subirait une crise grave provoquée par la Franc-Maçonnerie (c'est elle qui avait obligé Carrel à s'expatrier en Amérique, parce qu'il avait approuvé les miracles de Lourdes). Nous y voilà! C'est la crise... Le terrain a déjà été miné par le Mouvement laïc de Langue française (MLF) alors patronné par la Grande Loge de France. Ce MLF a bataillé il y a une vingtaine d'années pour acclimater chez-nous l'école neutre et le Ministère de L'instruction publique comme en France. Cette bataille étant maintenant gagnée, le MLF s'est effacé, et c'est la Loge maçonnerie Montcalm qui, ouvertement, à la faveur de l'oecuménisme, vient prendre le gouvernail de la laïcisation anti-chrétienne.
Depuis le Concile Vatican II, des oecuménistes aveugles demandent l'abolition de la censure canonique rappelée ci-dessus: ce serait la porte ouverte à la SYNAGOGUE DE SATAN comme l'appelait Léon XIII, sans distinction de Loges d'obédience anglaise ou française. Das les Loges, Il y a des honnêtes gens qui y sont entrés comme dans une société de bienfaisance; mais l'esprit et la haute direction de la F.M. sont toujours anti-chrétiens. Partout la F.M. travaille à démolir l'Église et la religion catholique; on en a eu la preuve dans l'histoire des pays catholiques, depuis la Révolution française.
Dans tous les pays, on a vu la F.M. alliée à la finance juive, favoriser les partis révolutionnaires et communistes, ainsi que les lois anti-chrétiennes: école neutre, laïcisation du clergé, expulsion des communautés religieuses, spoliation (vol) des biens de l'Église en France, lois du divorce, avortement, contraceptifs, cinéma corrupteur, liberté de la pornographie, amour libre, modes scandaleuses, nudisme, érotisme, etc. En somme, influence des démons de impureté et de la subversion, qui avaient inspiré au franc-maçon Voltaire cette maxime odieuse: "Écrasons l'infâme!" (L'Église catholique), C'est ça la FRATERNITÉ maçonnique!
Depuis 50 ans, nous avons eu l'exemple des pays catholiques Ibériques. Par un acte courageux, les chefs Franco et Salazar ont délivré leur patrie de la F.M. et ils en ont relevé l'économie ruinée par les sectes maçonniques. La F.M. internationale s'en est vengée en organisant le blocus économique de la péninsule ibérique. Hélas, en sept. 1974, les ennemis de l'Église ont repris le pouvoir à Lisbonne, et le pauvre peuple portugais est actuellement victime d'une persécution terrible de la part des communistes (appuyés par Moscou) et des frans-maçons, qui travaillent à marxiser et paganiser le pays. Ils veulent détruire l'oeuvre de Salazar et effacer la mémoire des gloires du Portugal: le grand poète Camoëns, le découvreur Vasco de Gama, le cardinal Cerejeira, le patron du pays saint Antoine de Padoue (natif de Lisbonne). Les Portugais prient Notre-Dame de Fatima de sauver leur patrie du communisme et de la maçonnerie, (cf. L'Ordre français, fév. 1975, p. 38.)
Au Portugal, comme en Espagne, en France et en Italie, il s'agit de Maçonnerie irrégulière ou latine. SI la MaçonnerIe régulière ou anglaise (rite écossais) est moins virulente, les principes fondamentaux de toutes les Maçonneries restent anti-catholiques. Dans l'enc. ETSI MULTA (1873), Pie IX déclare: "Ce n'est pas le seul corps maçonnique d'Europe que nous visons (dans nos condamnations), mais aussi les sectes d'Amérique et de n'importe quelle partie du monde." — Et dans HUMANUM GENUS (1884), Léon XIII dit: "Dans le plan insensé et criminel de la F.M., on reconnaît la haine implacable dont Satan est animé à l'égard du Christ et sa passion de vengeance."
Dans son livre La Charte Inconnue de la F.M. chrétienne (ed. Mame 1965), A. MELLOR avance une fausseté historique: que les papes ont condamné la F.M. uniquement à cause de ses menées subversives et révolutionnaires, sur le plan politique; Il cache honnêtement les motifs fondamentaux des condamnations pontificales, motifs répétés dans les treize encycliques antimaçonniques de huit pontifes, depuis Clément XII (1738). En 1829, Pie VIII appelle les F.M. "les ennemis déclarés de Dieu, qui font tout ce qu'ils peuvent pour détruire l'Église". En 1884, Léon XIII dit: "L'objet et le principe fondamental de la secte reposent sur ce qui est vicieux et criminel."
Depuis Clément XII jusqu'à Jean XXIII, on compte pas moins de 200 documents des S. Pontifes condamnant la F.M. En 1960, au Synode Romain, Jean XXIII déclare: "Les fidèles doivent savoir que les peines stipulées par e Code canonique contre la Secte maçonnique sont toujours en vigueur." La récente directive du cardinal Seper ne doit pas faire oublier la tradition pontificale qui, depuis 250 ans, commande aux catholiques de fuir la secte maçonnique, qu'elle soit régulière ou irrégulière.
On objecte que plusieurs évêques ont déjà fraternisé avec des francs-maçons. Dans les relations sociales, il faut bien que nos évêques rencontrent parfois des F.M. plus ou moins camouflés; alors ils doivent les accueillir poliment et même charitablement (dans l'espoir de les convertir). Mals fraterniser? Non. Un évêque peut bien faire une imprudence et se laisser tromper par les mains tendues des maçons ou des communistes: attitude condamnée par les directives pontificales. Il y a toujours eu dans le clergé et l'épiscopat, des renégats et des transfuges plus ou moins naïfs, qui ont sacrifié les intérêts de l'Église; nous ne devons pas les approuver. Nous avons confiance que les Évêques de notre pays sauront défendre la Sainte Église catholique contre ses ennemis les plus dangereux: les communistes et les francs-maçons.
(Voir les ouvrages très forts, sur la Franc-Maçonnerie, par le comte LÉON DE PONCINS, qui vient de mourir en France à 79 ans: charge irréfutable contre la F.M.).
GEORGES PANNETON, prêtre
Trois-Rivières.
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